Malgré les mesures de restriction liées au confinement toujours en vigueur en Martinique, une partie de la population s’impatiente, allant jusqu’à braver les consignes. Le préfet du territoire, Stanislas Cazelles, a promis une clause de revoyure d’ici au 15 décembre 2020.
La Martinique reste à ce jour le seul territoire confiné en Outre-Mer, une décision gouvernementale assumée par le préfet Stanislas Cazelles, qui garde les yeux rivés sur l’évolution des chiffres de contamination du coronavirus dans l’île.
Lors de sa dernière conférence de presse, mercredi 25 novembre 2020, le représentant de l’État a détaillé les nouvelles mesures de confinement exposées la veille par le Président Emmanuel Macron.
Les déplacements restent "interdits", sauf dans les cas suivants et sur attestation uniquement pour :
• Déplacements pour fréquentation d’un établissement culturel autorisé ou d’un lieu de culte ; déplacements pour effectuer des achats de biens ou de services dans des établissements dont les activités demeurent autorisées, le retrait de commande et les livraisons à domicile ;
• Déplacements pour effectuer des consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et pour l'achat de médicaments ;
• Déplacements, pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables et précaires, pour la garde d'enfants, ainsi que pour les déménagements ;
• Déplacements des personnes en situation de handicap et, le cas échéant accompagnées de leur accompagnant ;
• Déplacements sans changement de lieu de résidence, dans la limite de trois heures quotidiennes, en plein air, liés soit à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ;
• Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative ou pour se rendre dans un service public ou chez un professionnel du droit, pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ;
• Participation à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative.
En outre, les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sont interdits sur l’ensemble des plages, des berges de rivières, des forêts et des places de la Martinique. L’accès du public aux plages, le long des cours d’eau et des plans d’eau est aussi interdit entre 19h et 5h.
Enfin, le télétravail est obligatoire à 100 % "partout où il est possible", mais les grandes surfaces et les commerces de proximité sont ouverts.
Cependant, contrairement au confinement de mars 2020 précise la préfecture, "le secteur du bâtiment et des travaux publics ainsi que les usines et les exploitations agricoles poursuivent leur activité. Les bureaux de poste et les guichets de service publics restent ouverts".
Malgré "l’assouplissement" de ces restriction sanitaires, une partie de la population a décidé de braver les consignes, en appelant sur les réseaux sociaux à manifester contre, sur la voie publique.
Exemple d’un rassemblement qui était prévu devant la préfecture à Fort-de-France (mercredi 2 décembre 2020), mais il a été reporté au vendredi 4 novembre. Dimanche 29 novembre 2020, c’est un défilé non déclaré d’une poignée de personnes déguisées en père Noël qui s’est déroulé dans les rues du Lamentin dans l’après midi, au grand dam des consignes sanitaires. Le préfet a prévu de refaire l'évaluation des mesures en vigueur "en tenant compte de l’évolution de la pandémie", d’ici au 15 décembre 2020.
En attendant, Stanislas Cazelles qui a le pouvoir d’adapter les consignes nationales, résiste à la pression locale et semble jouer la prudence, même si l’épidémie est en décroissance dans l’île d'après le dernier point de situation de l’ARS.
Lors de sa dernière conférence de presse, mercredi 25 novembre 2020, le représentant de l’État a détaillé les nouvelles mesures de confinement exposées la veille par le Président Emmanuel Macron.
Les déplacements restent "interdits", sauf dans les cas suivants et sur attestation uniquement pour :
• Déplacements pour fréquentation d’un établissement culturel autorisé ou d’un lieu de culte ; déplacements pour effectuer des achats de biens ou de services dans des établissements dont les activités demeurent autorisées, le retrait de commande et les livraisons à domicile ;
• Déplacements pour effectuer des consultations, examens et soins ne pouvant être assurés à distance et pour l'achat de médicaments ;
• Déplacements, pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables et précaires, pour la garde d'enfants, ainsi que pour les déménagements ;
• Déplacements des personnes en situation de handicap et, le cas échéant accompagnées de leur accompagnant ;
• Déplacements sans changement de lieu de résidence, dans la limite de trois heures quotidiennes, en plein air, liés soit à l'activité physique individuelle des personnes, à l'exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d'autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ;
• Déplacements pour répondre à une convocation judiciaire ou administrative ou pour se rendre dans un service public ou chez un professionnel du droit, pour un acte ou une démarche qui ne peuvent être réalisés à distance ;
• Participation à des missions d'intérêt général sur demande de l'autorité administrative.
Le message dominant que je souhaite porté, c’est de continuer la distanciation et les efforts de sécurité sanitaire.
Ce sont des efforts qui nous ont permis de casser tous ensemble le pic de l’épidémie, d’éviter un bilan qui aurait pu être dramatique et ce sont ces efforts qu’il faut que nous poursuivions, pour que nous puissions dans la durée, vivre ici en sécurité.
En outre, les rassemblements, réunions ou activités sur la voie publique ou dans un lieu ouvert au public mettant en présence de manière simultanée plus de six personnes sont interdits sur l’ensemble des plages, des berges de rivières, des forêts et des places de la Martinique. L’accès du public aux plages, le long des cours d’eau et des plans d’eau est aussi interdit entre 19h et 5h.
Enfin, le télétravail est obligatoire à 100 % "partout où il est possible", mais les grandes surfaces et les commerces de proximité sont ouverts.
Cependant, contrairement au confinement de mars 2020 précise la préfecture, "le secteur du bâtiment et des travaux publics ainsi que les usines et les exploitations agricoles poursuivent leur activité. Les bureaux de poste et les guichets de service publics restent ouverts".
Des restrictions qui durent
Malgré "l’assouplissement" de ces restriction sanitaires, une partie de la population a décidé de braver les consignes, en appelant sur les réseaux sociaux à manifester contre, sur la voie publique.
Exemple d’un rassemblement qui était prévu devant la préfecture à Fort-de-France (mercredi 2 décembre 2020), mais il a été reporté au vendredi 4 novembre. Dimanche 29 novembre 2020, c’est un défilé non déclaré d’une poignée de personnes déguisées en père Noël qui s’est déroulé dans les rues du Lamentin dans l’après midi, au grand dam des consignes sanitaires. Le préfet a prévu de refaire l'évaluation des mesures en vigueur "en tenant compte de l’évolution de la pandémie", d’ici au 15 décembre 2020.
En attendant, Stanislas Cazelles qui a le pouvoir d’adapter les consignes nationales, résiste à la pression locale et semble jouer la prudence, même si l’épidémie est en décroissance dans l’île d'après le dernier point de situation de l’ARS.