Malgré une décision de justice pour libérer les lieux, les manifestants bloquent toujours l'entrée du siège du Parc Naturel de Martinique à Fort-de-France. Certains élus politiques envisagent de saisir le préfet.
•
Mardi matin (7 novembre 2017), les salariés non-grévistes du PNM (Parc Naturel de Martinique), pensaient reprendre leur travail mais ils en ont été empêchés par le maintien des barrages devant le siège de l'institution à Fort-de-France.
Leurs collègues, soutenus par le syndicat CDMT, ne tiennent pas compte de la récente décision du tribunal administratif ordonnant de libérer les accès. "La décision de justice dit que Monsieur Brithmer (le directeur licencié par le président du Parc, ndlr), doit évacuer les lieux et ne parle pas du tout de la CDMT alors que c'est la CDMT qui a envoyé le préavis de grève", explique Marie-Josée Ferjule porte-parole du syndicat CDMT/CTM.
La décision de justice ne mentionne pas la CDMT mais clairement les manifestants. "Article 1er : Il est enjoint à M. Ronald Brithmer ainsi qu’à toutes personnes occupant sans droit ni titre et bloquant l’accès du siège et des locaux du parc naturel régional de Martinique, situés respectivement avenue des Caneficiers et dans le centre commercial Bellevue à Fort-de-France, de libérer les accès de ces sites et de quitter les lieux avec effet immédiat à compter de la notification de la présente ordonnance". Le conflit qui oppose Louis Boutrin, le président du Parc à une partie du personnel semble prendre une tournure de plus en plus vendicative. Plusieurs élus du comité syndical sont venus soutenir la grogne d'une partie du personnel en grève, en tenant des propos sans nuances. "Cette réunion là, est en train de marquer l'arrêt de cet esprit de dictature (...) C'est une dictature qui règne au Parc Naturel de Martinique", déclare Christian Dachir, président de la commission durable au PNM. Ces élus envisagent de saisir le préfet de Martinique.
I
Leurs collègues, soutenus par le syndicat CDMT, ne tiennent pas compte de la récente décision du tribunal administratif ordonnant de libérer les accès. "La décision de justice dit que Monsieur Brithmer (le directeur licencié par le président du Parc, ndlr), doit évacuer les lieux et ne parle pas du tout de la CDMT alors que c'est la CDMT qui a envoyé le préavis de grève", explique Marie-Josée Ferjule porte-parole du syndicat CDMT/CTM.
La décision de justice ne mentionne pas la CDMT mais clairement les manifestants. "Article 1er : Il est enjoint à M. Ronald Brithmer ainsi qu’à toutes personnes occupant sans droit ni titre et bloquant l’accès du siège et des locaux du parc naturel régional de Martinique, situés respectivement avenue des Caneficiers et dans le centre commercial Bellevue à Fort-de-France, de libérer les accès de ces sites et de quitter les lieux avec effet immédiat à compter de la notification de la présente ordonnance". Le conflit qui oppose Louis Boutrin, le président du Parc à une partie du personnel semble prendre une tournure de plus en plus vendicative. Plusieurs élus du comité syndical sont venus soutenir la grogne d'une partie du personnel en grève, en tenant des propos sans nuances. "Cette réunion là, est en train de marquer l'arrêt de cet esprit de dictature (...) C'est une dictature qui règne au Parc Naturel de Martinique", déclare Christian Dachir, président de la commission durable au PNM. Ces élus envisagent de saisir le préfet de Martinique.
Le siège du PNM toujours bloqué au lendemain d'une décision de justice pour libérer les lieux
•
I