Conflit CFTU : négociations dans l'impasse en attendant le rapport de l'inspection du travail

Bus et TCSP à l'arrêt depuis 9 jours
C’est toujours la galère pour les usagers des transports de la communauté d'agglomération du centre. Les chauffeurs de la CFTU observent un droit de retrait. Les sous-traitants sont entrés dans la danse. Depuis une semaine, pas de trafic de bus et de TCSP  à Fort-de-France et sa zone limitrophe.
9e jour de grève dans le conflit des chauffeurs de la CFTU (Compagnie Folayaise des Transports Urbains. C’est la galère pour les usagers des transports, à cause du droit de retrait des chauffeurs de la CFTU (majoritairement affiliés au syndicat Sud Solidaire Transport).  Les Co et les Sous-traitants sont entrés dans la danse. 

Conséquence : depuis une semaine, pas de trafic de bus et de TCSP sur le centre. La direction affirme sa volonté de vouloir sortir de ce conflit et attend avec impatience le rapport de l’inspection du travail sur la pratique du droit de retrait des salariés.


Le rapport de l'inspection du travail 


Le rapport de l’inspection du travail sera déterminant dans ce bras de fer qui oppose la direction de la Mozaïk à ses chauffeurs, lesquels observent un droit de retrait, consécutif au droit d’alerte du CHSCT (Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail).
 
Le document devra en effet préciser les conditions et les limites de ce droit de retrait des employés.

La priorité des dirigeants de la CFTU, c’est la mise en place d’un service minimum. Mais pour l’heure, c’est l’arlésienne, ce qui provoque la colère des usagers pénalisés.

C'est la galère pour les personnes utilisant les transports. Depuis une semaine, lycéens,étudiants et travailleurs vivent des situations difficiles et tentent de s'organiser.

(Re)voir le reportage d'Aurélie Treuil et de Stéphane Petit-Frère

Déjà 9 jours de conflit !


Rappelons que ce mouvement engagé depuis maintenant une semaine, fait suite à une altercation injurieuse entre deux agents de l’entreprise. La salariée auteur de l’outrage, est sous le coup d’une procédure de licenciement, motif premier de la mobilisation. Puis se sont greffées les conditions de travail. Les Co et les Sous-traitants sont entrés dans la danse.

La direction de son côté, reste ferme sur sa position : pas question de réintégrer cette employée (qui aurait déjà été l’objet de plusieurs sanctions antérieures, dont une mise à pied pour agression physique, ainsi que des avertissements liés à son comportement). Les dirigeants de la CFTU attendent le rapport de l’inspection du travail sur la pratique du droit de retrait des salariés.