Les membres de l'assaupamar et un collectif de riverain se sont mobilisés ce lundi matin (28 mai) au quartier Acajou au Lamentin. Ils bloquent l'accès d'un chantier de construction de 60 logements. Les riverains refusent ce chantier puisque la zone est inondable selon eux.
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Ils ont placé leurs véhicules à l’entrée du chantier, sans pour autant empêcher les ouvriers de travailler. En revanche, pas question que la centrale à béton fonctionne.
Deux membres de l’Assaupamar, dont Louis-Henri Régis, bloquent l’accès. "On veut discuter des nombreuses illégalités constatées sur ce chantier", annonce l'ancien président de l'association écologiste.
60 logements sont en voie de construction, chemin Tamaya, à Acajou. Les membres de l’Assaupamar alertés par un collectif de 80 riverains pointent du doigt une série d’irrégularités sur ce chantier.
En premier lieu, l’implantation d’une centrale à béton. "Nous sommes en face d’une centrale à béton qui se trouve sur ce chantier. Cette centrale à béton est une ICPE, ce qui veut dire que c’est une installation classée protection de l’environnement. Elle nécessite des autorisations préfectorales", insiste Joël-Joseph Mérélix, président de l’Assaupamar.
Pour les riverains, ce chantier n’est pas le bienvenu. D’autant qu’il jouxte une résidence de villas abandonnées depuis 17 ans. Cette construction se trouve sur une zone inondable, classée rouge par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières).
Par ailleurs, un autre complexe de 300 logements situé en face est également à l’abandon depuis la même période.
Ces deux complexes datent de l’époque de la Semavil, déjà pointée du doigt pour son déficit financier colossal.
Depuis un moment déjà, les habitants du chemin Tamaya subissent de nombreux dommages. "Nous avons déjà deux résidences squattées. Et on vient nous rajouter 60 logements supplémentaires. On n’a pas été interrogé. Comment se déroule ce projet ? Qu’est-ce qui a été fait pour améliorer notre quotidien ? Il y a beaucoup d’embouteillages. On a des problèmes d’eau. On rajoute encore des logements, on sera en souffrance", avoue l'un des membres du collectif des riverains de la rue tamaya.
Cette souffrance, une riveraine la vit au quotidien. "Ça fait que nous subissons des dommages. Des dégâts des eaux et un affaissement de terrain. Et cela contamine toute la résidence dans laquelle nous vivons. Les maisons contiguës subissent également des dommages. On n’avait pas compris pourquoi de l’eau sortait de notre mur de soutènement. Depuis qu’ils ont commencé les travaux ici, les ruissellements ont cessé", assure-t-elle.
En fait, il y a une source dans le secteur. Selon l'information donnée aux riverains, elle aurait été enterrée ou détournée. Mais ils ne savent pas comment.
Aujourd’hui ces habitants se retrouvent pris à la gorge avec un crédit immobilier alors qu’ils doivent en même temps faire face à des dépenses importantes pour colmater les brèches et les fissures de leurs habitations.
Un énième scandale immobilier, exemple éloquent des dérives de la défiscalisation.
Deux membres de l’Assaupamar, dont Louis-Henri Régis, bloquent l’accès. "On veut discuter des nombreuses illégalités constatées sur ce chantier", annonce l'ancien président de l'association écologiste.
60 logements sont en voie de construction, chemin Tamaya, à Acajou. Les membres de l’Assaupamar alertés par un collectif de 80 riverains pointent du doigt une série d’irrégularités sur ce chantier.
En premier lieu, l’implantation d’une centrale à béton. "Nous sommes en face d’une centrale à béton qui se trouve sur ce chantier. Cette centrale à béton est une ICPE, ce qui veut dire que c’est une installation classée protection de l’environnement. Elle nécessite des autorisations préfectorales", insiste Joël-Joseph Mérélix, président de l’Assaupamar.
Une zone inondable
Pour les riverains, ce chantier n’est pas le bienvenu. D’autant qu’il jouxte une résidence de villas abandonnées depuis 17 ans. Cette construction se trouve sur une zone inondable, classée rouge par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières).
Par ailleurs, un autre complexe de 300 logements situé en face est également à l’abandon depuis la même période.
Ces deux complexes datent de l’époque de la Semavil, déjà pointée du doigt pour son déficit financier colossal.
Depuis un moment déjà, les habitants du chemin Tamaya subissent de nombreux dommages. "Nous avons déjà deux résidences squattées. Et on vient nous rajouter 60 logements supplémentaires. On n’a pas été interrogé. Comment se déroule ce projet ? Qu’est-ce qui a été fait pour améliorer notre quotidien ? Il y a beaucoup d’embouteillages. On a des problèmes d’eau. On rajoute encore des logements, on sera en souffrance", avoue l'un des membres du collectif des riverains de la rue tamaya.
Cette souffrance, une riveraine la vit au quotidien. "Ça fait que nous subissons des dommages. Des dégâts des eaux et un affaissement de terrain. Et cela contamine toute la résidence dans laquelle nous vivons. Les maisons contiguës subissent également des dommages. On n’avait pas compris pourquoi de l’eau sortait de notre mur de soutènement. Depuis qu’ils ont commencé les travaux ici, les ruissellements ont cessé", assure-t-elle.
En fait, il y a une source dans le secteur. Selon l'information donnée aux riverains, elle aurait été enterrée ou détournée. Mais ils ne savent pas comment.
Aujourd’hui ces habitants se retrouvent pris à la gorge avec un crédit immobilier alors qu’ils doivent en même temps faire face à des dépenses importantes pour colmater les brèches et les fissures de leurs habitations.
Un énième scandale immobilier, exemple éloquent des dérives de la défiscalisation.