La mobilisation tous azimuts contre la suppression des contrats aidés pourra-t-elle déboucher sur des solutions durables pour lutter contre le chômage ?
Un véritable séisme social pour l’un de nos députés. Un appel à la création d’emplois permanents pour un autre. L’exigence du retour à la situation de la rentrée dernière pour les professionnels de l’éducation. Les protestations viennent de tous bords après la prise de conscience de l’impact de la suppression sans préavis des contrats aidés. Près de 3.000 personnes se trouvent, du jour au lendemain, dans la difficulté.
Nos parlementaires ont pris la mesure de la colère générale qui s’est emparée du monde de l’éducation puis du milieu associatif. Les maires de France, dont ceux d’ici, doivent fermer les portes de leurs mairies. Eux aussi se retrouvent dans la tourmente, ne pouvant plus garantir ces emplois précaires qui permettent à des jeunes, à des mères de famille ou à des chômeurs de longue durée de gagner de quoi assurer leurs besoins, même partiellement.
Au-delà de la brutalité de la décision, au-delà de la logique de l’assistanat que le gouvernement pointe du doigt, il faudra bien se poser les bonnes questions. À savoir : comment créer des emplois durables dans le secteur public et surtout dans les entreprises privées pour juguler le chômage ?
Nous comptons un adulte sur trois qui ne travaille pas, après 70 ans de départementalisation. En clair, nous n’avons jamais connu le plein emploi, pas plus que les autres pays d’Outre-mer. Depuis des décennies, l’État n’a pas su trouver un système viable permettant aux jeunes de s’épanouir en travaillant. La crise née de la suppression de ces contrats financés sur le budget de l’État va-t-elle nous permettre d’envisager une nouvelle politique économique ? Là est la question.
Nos parlementaires ont pris la mesure de la colère générale qui s’est emparée du monde de l’éducation puis du milieu associatif. Les maires de France, dont ceux d’ici, doivent fermer les portes de leurs mairies. Eux aussi se retrouvent dans la tourmente, ne pouvant plus garantir ces emplois précaires qui permettent à des jeunes, à des mères de famille ou à des chômeurs de longue durée de gagner de quoi assurer leurs besoins, même partiellement.
Au-delà de la brutalité de la décision, au-delà de la logique de l’assistanat que le gouvernement pointe du doigt, il faudra bien se poser les bonnes questions. À savoir : comment créer des emplois durables dans le secteur public et surtout dans les entreprises privées pour juguler le chômage ?
Nous comptons un adulte sur trois qui ne travaille pas, après 70 ans de départementalisation. En clair, nous n’avons jamais connu le plein emploi, pas plus que les autres pays d’Outre-mer. Depuis des décennies, l’État n’a pas su trouver un système viable permettant aux jeunes de s’épanouir en travaillant. La crise née de la suppression de ces contrats financés sur le budget de l’État va-t-elle nous permettre d’envisager une nouvelle politique économique ? Là est la question.