La Fredon a procédé à des prélèvements, sur une production de patates douces du Morne Rouge. Ils ont révélé une présence de chlordécone 11 fois supérieure à la limite maximale de résidus. Mais la Direction de l’Agriculture et de la forêt annonce des résultats totalement différents.
L’affaire des patates douces du Morne Rouge, a semé la confusion et déclenché la psychose parmi bon nombre de Martiniquais.
Mais avant de céder à la panique, une question mérite d’être posée : comment expliquer la grosse divergence entre les résultats des contrôles effectués par la Fredon et ceux fournis par la Direction de l’agriculture et de la forêt (la DAF) ?
Seule la DAF est habilitée à effectuer des contrôles sur les exploitations agricoles pour les denrées végétales, et dans les abattoirs sur les carcasses d’animaux; également sur les étals de poissons. Depuis 2007, celle-ci procède à 280 contrôles par an, sur les végétaux sensibles et insensibles. Pour les produits de la mer, ce sont 550 prélèvements annuels. Enfin, dans les abattoirs, le chiffre varie entre 500 et 700. "On a quelques cas de non-conformité. Très peu, en matière de production animale. En ce qui concerne les productions végétales, on a très peu de non-conformité. Pourquoi ? Parce-que les producteurs et les éleveurs savent très bien qu’ils sont suivis. Et il faut reconnaître quand même que les producteurs de Martinique, et les éleveurs y compris, ont joué le jeu", estime Jacques Helpin, le directeur de la DAF.
La Fredon a une autre mission : lutter contre les insectes, les nuisibles et autres bactéries. Il lui arrive d’effectuer des contrôles sur les sols contaminés à la chlordécone, mais uniquement à la demande des particuliers. Ce ne sont pas des contrôles officiels, mais des prestations à titre privé. Cela explique peut-être l’immense fossé qui existe entre ses résultats et ceux de la DAF. Malheureusement, c’est la production locale qui se trouve une nouvelle fois, discréditée.
Mais avant de céder à la panique, une question mérite d’être posée : comment expliquer la grosse divergence entre les résultats des contrôles effectués par la Fredon et ceux fournis par la Direction de l’agriculture et de la forêt (la DAF) ?
La première annonce des traces de chlordécone, 11 fois supérieure à la limite autorisée. La seconde affirme que les derniers prélèvements de patate douce effectués sur l’exploitation de Manuel Jean Baptiste, sont conformes. "Nous nous adressons depuis 10 ans, au même agriculteur qui accepte bien évidemment nos contrôles. Nous intervenons au deuxième niveau. On appelle cela des contrôles de second niveau, pour vérifier qu’il sait ce qu’il fait. Et depuis 2007, tous nos contrôles, il y en a à peu près 8 ou 9, montrent qu’il a toujours été conforme. Voilà où on en est au niveau de sa situation" explique Jean Iotti, chef de service de l’alimentation, en charge du contrôle des végétaux et des animaux à la DAF.Depuis 2007, tous nos contrôles, il y en a à peu près 8 ou 9, montrent qu’il (l'exploitant du Morne-Rouge), a toujours été conforme (la DAF)
Seule la DAF est habilitée à effectuer des contrôles sur les exploitations agricoles pour les denrées végétales, et dans les abattoirs sur les carcasses d’animaux; également sur les étals de poissons. Depuis 2007, celle-ci procède à 280 contrôles par an, sur les végétaux sensibles et insensibles. Pour les produits de la mer, ce sont 550 prélèvements annuels. Enfin, dans les abattoirs, le chiffre varie entre 500 et 700. "On a quelques cas de non-conformité. Très peu, en matière de production animale. En ce qui concerne les productions végétales, on a très peu de non-conformité. Pourquoi ? Parce-que les producteurs et les éleveurs savent très bien qu’ils sont suivis. Et il faut reconnaître quand même que les producteurs de Martinique, et les éleveurs y compris, ont joué le jeu", estime Jacques Helpin, le directeur de la DAF.
La Fredon a une autre mission : lutter contre les insectes, les nuisibles et autres bactéries. Il lui arrive d’effectuer des contrôles sur les sols contaminés à la chlordécone, mais uniquement à la demande des particuliers. Ce ne sont pas des contrôles officiels, mais des prestations à titre privé. Cela explique peut-être l’immense fossé qui existe entre ses résultats et ceux de la DAF. Malheureusement, c’est la production locale qui se trouve une nouvelle fois, discréditée.