Les enseignants, les forces de l’ordre et le personnel soignant non vaccinés sont particulièrement visés par cette loi promulguée par le gouvernement de Saint Vincent et les Grenadines.
S’ils ne prennent pas le vaccin, on estime qu’ils ont abandonné leurs postes de travail.
Ralph Gonsalves, Premier ministre de Saint Vincent et les Grenadines.
Une obligation efficace
Suspendus de leurs postes à cause du refus de se faire vacciner, des fonctionnaires récalcitrants ne peuvent pas réintégrer leurs services sauf sur présentation d’un certificat qui prouve qu’ils ont reçu au moins une dose du vaccin contre la Covid-19.
Selon les chiffres cités par le Premier ministre, une minorité de fonctionnaires seraient concernés par ces licenciements. 90% des policiers, des surveillants de prison et le personnel hospitalier seraient vaccinés.
Des exemptions religieuses et sanitaires
Le gouvernement accepte des exemptions pour des raisons religieuses et médicales. Des attestations, rédigés par un médecin et validés par le ministère de la santé, doivent affirmer, par exemple, une allergie aux composants du vaccin.
Du coté de la religion, les chefs des cultes reconnus par le gouvernement, doivent démontrer que la vaccination est contraire au dogme.
L'opposition demande un assouplissement de la loi
Cette loi est condamnée par l’opposition qui estime qu’il existe d’autres méthodes pour protéger les fonctionnaires contre le virus.
Ce point de vue est partagé par le syndicat des enseignants qui demande au gouvernement d’assouplir les exigences de la loi.
Pour protéger ses membres non vaccinés, qui sont menacés de perdre une grande partie de leurs indemnités de retraite, le syndicat souhaite un système de dépistages réguliers et le renforcement des protections sanitaires dans les établissements scolaires.