La Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique (SACEM) redoute des pertes de revenus chez ses sociétaires à cause de la crise sanitaire provoquée par le covid-19. La SACEM compte sur les pouvoirs public pour des compensations financières.
Maillon essentiel de la création mais fragile, le secteur artistique redoute un double impact à cause des mesures drastiques qu’impose la pandémie de coronavirus. Il y a d’abord une conséquence immédiate, liée à l’arrêt de toutes les activités (spectacles vivants, séances d’enregistrement, primes de commande, résidences d’artistes, publicité, tournage de clip...).
Ensuite, à plus long terme, l’effondrement actuel des activités économiques "aura des conséquences profondes en termes de baisse des droits d’auteurs dans les prochains mois et en 2021" selon la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique).
À cette situation inédite, s’ajoutent pour ce qui concerne les musiciens en particulier, la mévente des disques et la diffusion jugée "trop restreinte" de leurs œuvres sur les chaînes de radios et de télévisions, observent les artistes locaux.
En outre, la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique, a engagé depuis quelques jours une démarche dans ce sens, vis-à-vis du ministère de la Culture et le Centre National de la Musique.
Ensuite, à plus long terme, l’effondrement actuel des activités économiques "aura des conséquences profondes en termes de baisse des droits d’auteurs dans les prochains mois et en 2021" selon la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique).
À cette situation inédite, s’ajoutent pour ce qui concerne les musiciens en particulier, la mévente des disques et la diffusion jugée "trop restreinte" de leurs œuvres sur les chaînes de radios et de télévisions, observent les artistes locaux.
Des pertes de revenus inévitables
La SACEM appelle donc les pouvoirs publics à prévoir une compensation de cette perte d’activité "catastrophique" à la fois pour accompagner les entreprises du spectacle dans le paiement des droits d’auteur et par la mise en place de mesures de soutien "adaptées et prioritaires".La situation actuelle entraînera une perte significative, voire totale, de leurs revenus (...). Les auteurs-compositeurs qui ne sont ni salariés, ni intermittents, ne peuvent bénéficier de l’indemnisation du chômage.(SACEM - mars 2020)
En outre, la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique, a engagé depuis quelques jours une démarche dans ce sens, vis-à-vis du ministère de la Culture et le Centre National de la Musique.