Le bateau de croisière Costa Magica a accosté ce matin (27 février 2020) au grand port maritime de Fort-de-France. A la sortie du paquebot, des contrôles de température étaient effectués sur les passagers sortants. Une première en Martinique.
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Deux par deux, les passagers du paquebot de croisière Costa Magica passent au contrôle de dépistage par la température thermique. Seuls les croisiéristes qui veulent descendre pour visiter Fort-de-France et ses alentours passent par ce test.
Une première pour le grand port maritime. Jean-Rémy Villageois, son directeur précise :
Une vérification comme la Chine en pratique depuis un mois, pour limiter la propagation du Coronavirus Covid-19.
Parmi les 3000 croisiéristes, des Italiens, des martiniquais ou des canadiens, les voyageurs semblent détendus.
C’est l’épilogue d’un épisode de 24 heures, qui a vu le navire de croisière manquer l’escale de Sainte-Lucie.
Selon le gouvernement Saint-Lucien, le capitaine du Costa Magica "aurait refusé les conditions imposées par les autorités : laisser certains passages à bord en fonction de leur provenance".
Une situation qui a levé la peur de voir des patients atteint du fameux virus, y compris à bord.
Un malade avait été signalé. Le médecin de l’ARS (Agence régionale de santé) est monté à bord ce matin. Il ne s'agissait que d'une bronchite.
(Re)voir ce reportage avec les images de Jean-Marc Kennenga.
Pas de cas connu donc dans le bateau et le débarquement a pu avoir lieu, malgré la présence d’un groupe de manifestants devant les grilles.
600 passagers italiens se trouvent sur le navire. L’Italie compte aujourd’hui plus de 500 cas de personnes infectées par le virus, sur une population de 60 millions d’habitants. Alors les passagers italiens ne semblent pas spécialement inquiets.
Entre demain (27 février 2020) et samedi (29 février 2020), 4 autres navires de croisière sont attendus en Martinique. Le même dispositif de contrôle sanitaire devrait être mis en place.
“Nous préférons, et c’est un choix français mais aussi préconisé par des experts européens et de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avoir des équipes médicales qui attendent les voyageurs et peuvent donner des conseils personnalisés à l’arrivée des avions”, a-t-elle expliqué.
"Tous les experts s’accordent à dire que c’est une fausse sécurité. C’est un symbole qui ne sert à rien, à part faire plaisir à la population.”
Une première pour le grand port maritime. Jean-Rémy Villageois, son directeur précise :
Nous avons pris en compte le contexte de l'inquiétude des manifestants et de la population
- Jean-Rémy Villageois directeur général du Grand port maritime de Martinique
Une vérification comme la Chine en pratique depuis un mois, pour limiter la propagation du Coronavirus Covid-19.
Parmi les 3000 croisiéristes, des Italiens, des martiniquais ou des canadiens, les voyageurs semblent détendus.
C’est l’épilogue d’un épisode de 24 heures, qui a vu le navire de croisière manquer l’escale de Sainte-Lucie.
Selon le gouvernement Saint-Lucien, le capitaine du Costa Magica "aurait refusé les conditions imposées par les autorités : laisser certains passages à bord en fonction de leur provenance".
Une situation qui a levé la peur de voir des patients atteint du fameux virus, y compris à bord.
Un malade avait été signalé. Le médecin de l’ARS (Agence régionale de santé) est monté à bord ce matin. Il ne s'agissait que d'une bronchite.
(Re)voir ce reportage avec les images de Jean-Marc Kennenga.
Pas de cas connu donc dans le bateau et le débarquement a pu avoir lieu, malgré la présence d’un groupe de manifestants devant les grilles.
600 passagers italiens se trouvent sur le navire. L’Italie compte aujourd’hui plus de 500 cas de personnes infectées par le virus, sur une population de 60 millions d’habitants. Alors les passagers italiens ne semblent pas spécialement inquiets.
Entre demain (27 février 2020) et samedi (29 février 2020), 4 autres navires de croisière sont attendus en Martinique. Le même dispositif de contrôle sanitaire devrait être mis en place.
Le test par température thermique est-il efficace ?
Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro le 26 janvier 2020, Agnès Buzyn (alors ministre de la santé et des Solidarités) a expliqué que la France s’était alignée sur les recommandations de l’OMS qui juge “facultatifs” les contrôles de températures à la frontière en raison de leur inefficacité.“Nous préférons, et c’est un choix français mais aussi préconisé par des experts européens et de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) avoir des équipes médicales qui attendent les voyageurs et peuvent donner des conseils personnalisés à l’arrivée des avions”, a-t-elle expliqué.
"Tous les experts s’accordent à dire que c’est une fausse sécurité. C’est un symbole qui ne sert à rien, à part faire plaisir à la population.”