Nous avons entamé depuis mardi 7 avril 2020 la quatrième semaine de confinement de la population à cause d’une pandémie imprévisible. Le moment est venu de dresser un premier bilan provisoire de la situation.
Tous confinés dès le premier jour, le 17 mars 2020. Il y a de quoi être étonné de la promptitude à laquelle nous avons obéi aux consignes de la mère-patrie. Plus disciplinés que jamais, nous avons accepté sans contester cette décision. Une unanimité rarement atteinte, sauf en temps de crise, une alerte cyclonique par exemple.
Pourtant, nous avons des contestataires habituels de l’ordre politique établi. Nos indépendantistes ont-ils désapprouvé les décisions du gouvernement ? Nos autonomistes nous ont-ils proposé une autre solution que celle imposée par l’Etat ? Aucune voix discordante ne s’est élevée à ce sujet.
Pourtant, après trois semaines de confinement et une semaine de couvre-feu, il y a de quoi être étonné de la gestion de la crise. Nous restons mal équipés pour affronter cette pandémie inédite. L’administration est trop lente dans ses prises de décisions pour protéger la population. A l’inverse, et c’est tout à leur honneur, des citoyens solidaires, des associations humanitaires, de nombreux maires ont pris les devants sans demander la permission aux autorités pour s’activer dans la solidarité.
Plusieurs responsables politiques n’ont cessé de réclamer, comme le président du conseil exécutif, le droit de participer aux côtés de l’État aux discussions sur les résolutions à mettre en œuvre. Il a enfin été entendu. Tous nos parlementaires ont relayé les inquiétudes et les demandes des professionnels de santé. Le président de l’Assemblée, Claude Lise, et le maire du Marin, Rodolphe Désiré, tous deux médecins, ont avancé des solutions concrètes, précises et simples à mettre en oeuvre pour protéger la population et les professionnels de santé.
Faute de réponse, nous sommes contraints de produire du gel hydro-alcoolique dans deux distilleries, de confectionner des blouses dans des ateliers de couture, de fabriquer des visières de protection dans des starts-ups informatiques. La Collectivité Territoriale et plusieurs communes ont été obligées de commander des dizaines de milliers de masques chirurgicaux. Et nous n’avons toujours pas de tests de dépistage du virus en nombre suffisant. Nous n’avons pas non plus assez de professionnels, au point de solliciter des médecins étrangers.
Cette crise sans précédent nous confirme, s’il en était besoin, que si nous attendons tout de la mère-patrie, nous risquons d’être, une fois de plus, déçus ou révoltés.
Pourtant, nous avons des contestataires habituels de l’ordre politique établi. Nos indépendantistes ont-ils désapprouvé les décisions du gouvernement ? Nos autonomistes nous ont-ils proposé une autre solution que celle imposée par l’Etat ? Aucune voix discordante ne s’est élevée à ce sujet.
Pourtant, après trois semaines de confinement et une semaine de couvre-feu, il y a de quoi être étonné de la gestion de la crise. Nous restons mal équipés pour affronter cette pandémie inédite. L’administration est trop lente dans ses prises de décisions pour protéger la population. A l’inverse, et c’est tout à leur honneur, des citoyens solidaires, des associations humanitaires, de nombreux maires ont pris les devants sans demander la permission aux autorités pour s’activer dans la solidarité.
D’heureuses initiatives viennent de toutes parts
Plusieurs responsables politiques n’ont cessé de réclamer, comme le président du conseil exécutif, le droit de participer aux côtés de l’État aux discussions sur les résolutions à mettre en œuvre. Il a enfin été entendu. Tous nos parlementaires ont relayé les inquiétudes et les demandes des professionnels de santé. Le président de l’Assemblée, Claude Lise, et le maire du Marin, Rodolphe Désiré, tous deux médecins, ont avancé des solutions concrètes, précises et simples à mettre en oeuvre pour protéger la population et les professionnels de santé.
Faute de réponse, nous sommes contraints de produire du gel hydro-alcoolique dans deux distilleries, de confectionner des blouses dans des ateliers de couture, de fabriquer des visières de protection dans des starts-ups informatiques. La Collectivité Territoriale et plusieurs communes ont été obligées de commander des dizaines de milliers de masques chirurgicaux. Et nous n’avons toujours pas de tests de dépistage du virus en nombre suffisant. Nous n’avons pas non plus assez de professionnels, au point de solliciter des médecins étrangers.
Cette crise sans précédent nous confirme, s’il en était besoin, que si nous attendons tout de la mère-patrie, nous risquons d’être, une fois de plus, déçus ou révoltés.