L’Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe obtient satisfaction après avoir saisi le tribunal administratif de Basse-Terre pour ordonner à l’ARS et au CHU, de passer commande au plus vite de tests de dépistage et de chloroquine. Décision du juge des référés samedi 28 mars 2020.
Le 25 mars 2020, le ministère de la santé a publié un décret autorisant la prescription de l’hydroxy-chloroquine (commercialisé en France sous le nom de Plaquénil), associée à l’azithromycine pour traiter le covid-19. En Guadeloupe, le syndicat UGTG et son leader Elie Domota avaient saisi le tribunal administratif de Basse-Terre, pour imposer à l’ARS et au CHU de Pointe-à-Pitre une commande massive de ces deux médicaments.
Ce protocole suggéré depuis plusieurs semaines par le professeur Didier Raoult (infectiologue et microbiologiste) qui divise encore la communauté scientifique, sera donc disponible en Guadeloupe "en nombre suffisant" précise le Tribunal Administratif.
En outre, le territoire devrait recevoir des tests de dépistage du coronavirus, "en nombre suffisant pour couvrir les besoins présents et à venir de la population de l'archipel guadeloupéen et dans le cadre défini par le décret n° 2020-314 du 25 mars 2020" précise encore le tribunal.
En Martinique, des voix se sont élevées (praticiens, cadres de santé, élus, collectifs, syndicats et autres mouvements associatifs), pour réclamer également des tests massifs de dépistage. À ce propos, l'Agence Régionale de Santé (l’ARS) a promis que le nombre de tests covid-19 pourrait augmenter avec l'arrivée prochaine d'un appareil automatisé afin de multiplier cet examen par deux. Des laboratoires privés ont aussi été sollicités pour ces diagnostics.
À La Réunion, la députée Nadia Ramassamy, (médecin de profession), a proposé le 27 mars 2020 par écrit au Président de la République, Emmanuel Macron, de vérifier l’état actuel de la couverture vaccinale des adultes (en particulier chez les aînés) et de remettre en place les vaccinations obligatoires dont certaines sont très protectrices, "dans l’attente d’un vaccin adapté".
Cette proposition (parmi d’autres), témoigne de l’envie de chaque citoyen de trouver une solution afin d’endiguer par tous les moyens ce virus, que le chef de l’Etat a qualifié d’"ennemi invisible".
20 000 doses (réclamées par l'UGTG)
Ce protocole suggéré depuis plusieurs semaines par le professeur Didier Raoult (infectiologue et microbiologiste) qui divise encore la communauté scientifique, sera donc disponible en Guadeloupe "en nombre suffisant" précise le Tribunal Administratif.
200 000 tests (estimation UGTG)
En outre, le territoire devrait recevoir des tests de dépistage du coronavirus, "en nombre suffisant pour couvrir les besoins présents et à venir de la population de l'archipel guadeloupéen et dans le cadre défini par le décret n° 2020-314 du 25 mars 2020" précise encore le tribunal.
Dans un cummuniqué daté du 28 mars 2020, l'ARS de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy réagit à cette décision judiciaire, en soulignant qu'elle avait "anticipé depuis le 17 mars 2020" le décret 2020-314 du 25 mars 2020, "avec la rédaction d'un protocole de traitement élaboré par les médecins du CHU et mis en oeuvre suite à la recommandation du Haut Conseil de santé publique le 23 mars 2020".La situation sanitaire du pays exige que soient prises des mesures de test de la population beaucoup plus étendues, ainsi que des mesures de diffusion et d’utilisation de traitement à base d’hydroxy-chloroquine et d’azithromycine.
(UGTG)
En Martinique, des voix se sont élevées (praticiens, cadres de santé, élus, collectifs, syndicats et autres mouvements associatifs), pour réclamer également des tests massifs de dépistage. À ce propos, l'Agence Régionale de Santé (l’ARS) a promis que le nombre de tests covid-19 pourrait augmenter avec l'arrivée prochaine d'un appareil automatisé afin de multiplier cet examen par deux. Des laboratoires privés ont aussi été sollicités pour ces diagnostics.
Des vaccins antérieurs pour les aînés ?
À La Réunion, la députée Nadia Ramassamy, (médecin de profession), a proposé le 27 mars 2020 par écrit au Président de la République, Emmanuel Macron, de vérifier l’état actuel de la couverture vaccinale des adultes (en particulier chez les aînés) et de remettre en place les vaccinations obligatoires dont certaines sont très protectrices, "dans l’attente d’un vaccin adapté".
En raison de la situation tragique que traverse la France, nous pourrons peut-être, mettre les adultes et en particulier les plus âgés, dans une situation de défense immunitaire analogue à celle des enfants.
(Nadia Ramassamy, députée de La Réunion)
Cette proposition (parmi d’autres), témoigne de l’envie de chaque citoyen de trouver une solution afin d’endiguer par tous les moyens ce virus, que le chef de l’Etat a qualifié d’"ennemi invisible".