La volonté de consensus a régné parmi les élus de l’Assemblée de Martinique lors de leur réunion plénière du jeudi 9 avril 2020. Ils montrent qu’ils peuvent travailler ensemble et marcher vers une forme de souveraineté.
La réunion plénière exceptionnelle à plus d’un titre de l’Assemblée de Martinique du 9 avril 2020 est à marquer d’une pierre blanche. Dans le consensus et la sobriété, ses élus ont osé prendre des décisions fortes. Plusieurs rapports ont été adoptés à l’unanimité, tant pour soutenir les personnes les plus vulnérables que pour préparer la relance économique.
Cet esprit de responsabilité partagée n’est pas dans l’ADN de la CTM. Les débats y sont souvent heurtés, voire violents. Nos élus nous montreraient-ils qu’ils peuvent surmonter leurs divergences ? Voudraient-ils conserver cette habitude après la crise ? Toujours est-il que cet esprit a plané tout le long de cette réunion.
Les élus de l’Assemblée ne sont pas tombés dans le piège du procès facile contre l’État et ses insuffisances. Yan Monplaisir, son premier vice-président, estime qu’il ne sert à rien de se lamenter sur les lacunes du gouvernement. Le personnel politique a mieux à faire ces temps-ci, en gérant la crise en faveur de la population.
Dans le même état d’esprit, Claude Lise, le président de l’Assemblée, avait ouvert la réunion en refusant d’entamer un débat politique sur la gestion de l’épidémie par les autorités de l’Etat. "Le moment d’un tel débat viendra" a-t-il déclaré. Il estime que l’important est d’apporter des réponses concrètes aux problèmes posés par cette crise. Tout en précisant que la CTM ne peut agir que dans le cadre de ses pouvoirs et selon ses moyens.
Des pouvoirs limités, dans le cadre de l’article 73 de la Constitution. Et des moyens d’action comptés, son budget étant légèrement supérieur à 1 milliard d’euros. La marge de manœuvre de la collectivité majeure est étroite. En dépit de leur implication, de leur sincérité et de leur talent, nos élus sont bien obligés de constater la lourdeur de notre dépendance envers la France.
Fort heureusement, ils savent s’affranchir de ce carcan, vu l’acuité de la crise. Que restera-t-il de ces initiatives et du souffle qui les porte, une fois venu le retour à la normale ? La population acceptera-t-elle d’accorder à ses élus et à elle-même des parcelles supplémentaires de responsabilité, pour aller vers une souveraineté même limitée ? Le débat est ouvert.
Cet esprit de responsabilité partagée n’est pas dans l’ADN de la CTM. Les débats y sont souvent heurtés, voire violents. Nos élus nous montreraient-ils qu’ils peuvent surmonter leurs divergences ? Voudraient-ils conserver cette habitude après la crise ? Toujours est-il que cet esprit a plané tout le long de cette réunion.
Les élus de l’Assemblée ne sont pas tombés dans le piège du procès facile contre l’État et ses insuffisances. Yan Monplaisir, son premier vice-président, estime qu’il ne sert à rien de se lamenter sur les lacunes du gouvernement. Le personnel politique a mieux à faire ces temps-ci, en gérant la crise en faveur de la population.
Le procès de l’État viendra en temps utile
Dans le même état d’esprit, Claude Lise, le président de l’Assemblée, avait ouvert la réunion en refusant d’entamer un débat politique sur la gestion de l’épidémie par les autorités de l’Etat. "Le moment d’un tel débat viendra" a-t-il déclaré. Il estime que l’important est d’apporter des réponses concrètes aux problèmes posés par cette crise. Tout en précisant que la CTM ne peut agir que dans le cadre de ses pouvoirs et selon ses moyens.
Des pouvoirs limités, dans le cadre de l’article 73 de la Constitution. Et des moyens d’action comptés, son budget étant légèrement supérieur à 1 milliard d’euros. La marge de manœuvre de la collectivité majeure est étroite. En dépit de leur implication, de leur sincérité et de leur talent, nos élus sont bien obligés de constater la lourdeur de notre dépendance envers la France.
Fort heureusement, ils savent s’affranchir de ce carcan, vu l’acuité de la crise. Que restera-t-il de ces initiatives et du souffle qui les porte, une fois venu le retour à la normale ? La population acceptera-t-elle d’accorder à ses élus et à elle-même des parcelles supplémentaires de responsabilité, pour aller vers une souveraineté même limitée ? Le débat est ouvert.