Annulations et précisions en tous genres se succèdent car depuis ce vendredi 30 octobre 2020 minuit la Martinique est repassée en confinement. La décision gouvernementale a été détaillée hier par le préfet de région, Stanislas Cazelles.
Fini les regroupements entre amis. Le sport en plein air pendant des heures et loin de chez soi aussi, est proscrit. En revanche, l'activité économique ne doit pas être freinée. Mais concrètement, quels changements ce confinement induit-il dans le quotidien des Martiniquais?
Premier effet du reconfinement annoncé pour ce vendredi 30 octobre 2020, l'annulation des événements culturels.
Spectacles, projections, expositions et formations, la scène nationale annonce dans un communiqué que toutes les manifestations sont annulées. C'est le cas de concert de clôture "Simenn lang nou" prévu aujourd'hui à Schoelcher.
Le Ciné Martinique Festival par exemple, devait se terminer demain samedi 31 octobre 2020. La projection finale, avec annonce des lauréats des compétitions s'est tenue hier soir, jeudi 29 octobre.
Tropiques Atrium informe également son public que les modalités de remboursement seront bientôt communiquées.
Alors que les artistes sont les premiers touchés par la mesure de confinement, les administrations et délégations de services publics restent ouvertes aux publics mais avec des aménagements.
Les administrations maintiennent le lien avec les administrés mais avec des adaptations. L'objectif est de limiter les contacts et surtout de rendre possible l'application de la fameuse distanciation physique.
Ainsi par exemple, la Direction Régionale des Finances Publiques accueillera les usagers uniquement sur rendez-vous via le site internet impots.gouv.fr.
Pour plus de détails, un numéro est mis à disposition : 0809 401 401.
Pour ce qui est de l'activité professionnelle, même si le télé travail est recommandé pour le plus grand nombre, se rendre sur son lieu de travail est autorisé. Il suffit pour cela de remplir l'attestation dérogatoire de déplacement ⇒ici attachée.
Et pour cela les transports en commun devraient aussi fonctionner !
Sud Lib est le seul opérateur de transports en commun qui a communiqué pour l'instant sur la question. Et la nouvelle est bonne puisque tous les bus rouleront normalement durant le confinement.
Mais là encore des aménagements ont été prévus. Dès ce vendredi 30 octobre 2020, le port du masque dès l'âge de 6 ans est obligatoire dans les transports urbains et scolaires du sud de la Martinique.
De plus les gestes barrières et la distanciation devront être respectés dans les gares.
Pour ce qui est des communes du centre et du Nord de la Martinique, nous n'avons obtenu que des réponses évasives. Martinique Transports par exemple, n'a pas prévu d'arrêter de fonctionner mais, le décret national, fixant les règles du deuxième confinement, serait à l'étude.
S'il est donc possible de travailler ou de faire ses démarches administratives, la question de l'accès aux plages en angoisse plus d'un.
Cette question, l'une des plus fréquentes, a été posée par un journaliste dans le jeu de questions-réponses qui a suivi l'allocution du préfet lors de sa conférence de presse d'hier jeudi 29 octobre 2020. La réponse de Stanislas Cazelles a été plutôt rassurante... au départ !
En clair, oui il est permis d'aller à la plage mais en respectant un certain nombre de règles :
•Cette plage doit se trouver à moins d'un kilomètre de votre domicile. Autant dire que cela réduit d'emblée le nombre de personnes qui pourront profiter du grand bleu.
•Bien entendu il faudra y aller seul ou alors accompagné de 5 personnes maximum toutes du même foyer.
•Enfin il ne faudra pas y passer plus d'une heure par jour.
Dans une réponse complémentaire, le préfet indique également, sur cette question, que les sorties à la plage pour raisons thérapeutiques sont autorisée. Il faut pour cela que les bénéficiaires de ces sorties justifient d'un certificat médical.
C'est notamment le cas du football. " Toutes les compétitions et activités liées à la pratique du football sont suspendues jusqu'à nouvel ordre en Martinique", indique Jean-Claude Varru, secrétaire général de la ligue de football de Martinique.
En revanche en cette période de célébration des morts chez les catholiques notamment, il y a une souplesse concernant la fréquentation des lieux de cultes.
Les précisions concernant les lieux de cultes sont inscrites dans le décret national paru ce jour et fixant les contours du deuxième confinement de la France hexagonale et de la Martinique.
Il y est écrit en première phrase:
"Les établissements de culte, relevant de la catégorie V (ndlr, c'est à dire recevant du public), sont autorisés à rester ouverts".
Seulement la phrase suivante rend la mesure plutôt contradictoire.
Le décret stipule en effet que "Tout rassemblement ou réunion en leur sein (au sein des lieux de cultes) est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes".
En même temps on comprend, dès la phrase suivante que les messes, par exemple, pourraient être permises.
Car il est inscrit dans ce décret que désormais :
"Toute personne de onze ans ou plus qui accède ou demeure dans ces établissements porte un masque de protection. L'obligation du port du masque ne fait pas obstacle à ce que celui-ci soit momentanément retiré pour l'accomplissement des rites qui le nécessitent".
Premier effet du reconfinement annoncé pour ce vendredi 30 octobre 2020, l'annulation des événements culturels.
Tropiques Atrium annule tout
Spectacles, projections, expositions et formations, la scène nationale annonce dans un communiqué que toutes les manifestations sont annulées. C'est le cas de concert de clôture "Simenn lang nou" prévu aujourd'hui à Schoelcher.
Le Ciné Martinique Festival par exemple, devait se terminer demain samedi 31 octobre 2020. La projection finale, avec annonce des lauréats des compétitions s'est tenue hier soir, jeudi 29 octobre.
Tropiques Atrium informe également son public que les modalités de remboursement seront bientôt communiquées.
Alors que les artistes sont les premiers touchés par la mesure de confinement, les administrations et délégations de services publics restent ouvertes aux publics mais avec des aménagements.
Faire ses démarches et aller travailler restent possible
Les administrations maintiennent le lien avec les administrés mais avec des adaptations. L'objectif est de limiter les contacts et surtout de rendre possible l'application de la fameuse distanciation physique.
Ainsi par exemple, la Direction Régionale des Finances Publiques accueillera les usagers uniquement sur rendez-vous via le site internet impots.gouv.fr.
Pour plus de détails, un numéro est mis à disposition : 0809 401 401.
Pour ce qui est de l'activité professionnelle, même si le télé travail est recommandé pour le plus grand nombre, se rendre sur son lieu de travail est autorisé. Il suffit pour cela de remplir l'attestation dérogatoire de déplacement ⇒ici attachée.
Et pour cela les transports en commun devraient aussi fonctionner !
Transports urbains et transports scolaires seront assurés dans le Sud
Sud Lib est le seul opérateur de transports en commun qui a communiqué pour l'instant sur la question. Et la nouvelle est bonne puisque tous les bus rouleront normalement durant le confinement.
Mais là encore des aménagements ont été prévus. Dès ce vendredi 30 octobre 2020, le port du masque dès l'âge de 6 ans est obligatoire dans les transports urbains et scolaires du sud de la Martinique.
De plus les gestes barrières et la distanciation devront être respectés dans les gares.
Pour ce qui est des communes du centre et du Nord de la Martinique, nous n'avons obtenu que des réponses évasives. Martinique Transports par exemple, n'a pas prévu d'arrêter de fonctionner mais, le décret national, fixant les règles du deuxième confinement, serait à l'étude.
S'il est donc possible de travailler ou de faire ses démarches administratives, la question de l'accès aux plages en angoisse plus d'un.
Aller à la plage oui mais...
Cette question, l'une des plus fréquentes, a été posée par un journaliste dans le jeu de questions-réponses qui a suivi l'allocution du préfet lors de sa conférence de presse d'hier jeudi 29 octobre 2020. La réponse de Stanislas Cazelles a été plutôt rassurante... au départ !
En clair, oui il est permis d'aller à la plage mais en respectant un certain nombre de règles :
•Cette plage doit se trouver à moins d'un kilomètre de votre domicile. Autant dire que cela réduit d'emblée le nombre de personnes qui pourront profiter du grand bleu.
•Bien entendu il faudra y aller seul ou alors accompagné de 5 personnes maximum toutes du même foyer.
•Enfin il ne faudra pas y passer plus d'une heure par jour.
Dans une réponse complémentaire, le préfet indique également, sur cette question, que les sorties à la plage pour raisons thérapeutiques sont autorisée. Il faut pour cela que les bénéficiaires de ces sorties justifient d'un certificat médical.
Les compétitions sportives sont suspendues
C'est notamment le cas du football. " Toutes les compétitions et activités liées à la pratique du football sont suspendues jusqu'à nouvel ordre en Martinique", indique Jean-Claude Varru, secrétaire général de la ligue de football de Martinique.
En revanche en cette période de célébration des morts chez les catholiques notamment, il y a une souplesse concernant la fréquentation des lieux de cultes.
Des mesures contradictoires pour les lieux de cultes
Les précisions concernant les lieux de cultes sont inscrites dans le décret national paru ce jour et fixant les contours du deuxième confinement de la France hexagonale et de la Martinique.
Il y est écrit en première phrase:
"Les établissements de culte, relevant de la catégorie V (ndlr, c'est à dire recevant du public), sont autorisés à rester ouverts".
Seulement la phrase suivante rend la mesure plutôt contradictoire.
Le décret stipule en effet que "Tout rassemblement ou réunion en leur sein (au sein des lieux de cultes) est interdit à l'exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes".
En même temps on comprend, dès la phrase suivante que les messes, par exemple, pourraient être permises.
Car il est inscrit dans ce décret que désormais :
"Toute personne de onze ans ou plus qui accède ou demeure dans ces établissements porte un masque de protection. L'obligation du port du masque ne fait pas obstacle à ce que celui-ci soit momentanément retiré pour l'accomplissement des rites qui le nécessitent".