Ce matin (mardi 28 avril 2020) Édouard Philippe, le Premier ministre a fait le point sur le déconfinement annoncé pour le 11 mai. Celui-ci sera "progressif" pour les scolaires. Les parents d'élèves se disent satisfaits mais les syndicats d'enseignants expriment leurs craintes.
Après avoir présenté le projet "Stop COVID" du gouvernement, Édouard Philippe, a donc annoncé que les établissements scolaires rouvriront "progressivement" et dans des conditions particulières.
Les premiers qui pourront effectuer leur rentrée le 11 mai prochain, sont les élèves de la maternelle et du primaire. Les crèches pourront elles aussi accueillir les tous petits mais avec des groupes de 10 enfants maximum.
Les collégiens leur emboiteront le pas dès le 18 juin mais uniquement les 6e et 5e.
Les lycéens devront attendre au moins jusquà la fin mai. C'est cette date qui a été retenue pour décider de la reprise ou non des cours dans les lycées en fonction de l'avancée de la pandémie dans chaque territoire.
Sur ces points, les organisations de parents d'élèves se disent satisfaites. Les syndicats d'enseignants se posent quant à eux des questions sur les conditions de cette reprise.
Regardez la réaction de Valérie Vertale Loriot du SNES FSU.
Le Premier ministre a effectivement insisté sur les conditions dans lesquelles les scolaires pourront effectuer leur rentrée.
D'abord les classes ne devront pas contenir plus de 15 élèves. Sur ce point les syndicats de l'éducation souhaitent limiter l'effectif par classe. Ils souhaiteraient de plus petits groupes (7 à 10 maximum).
De cette question découle celle de la pédagogie. Ces groupes seront-ils tournants ou fixes (à savoir : composés uniquement des élèves les plus en difficulté)?
Les syndicats préviennent également qu'il leur sera difficile d'apprendre de nouvelles notions en sachant que tous les élèves ne seront pas sur les bancs de l'école. Ils envisagent donc de privilégier les révisions.
Écoutez la réaction de Marie-Michel Toussaint, du SE UNSA.
De plus, chaque établissement scolaire devra être équipé de masques pour ses personnels. Le Premier ministre n'a pas précisé la règle en matière pour les gels hydroalcooliques, ni pour la distribution d'eau potable. Question épineuse en Martinique comme en Guadeloupe où plusieurs quartiers sont régulièrement privés d'eau depuis plusieurs jours.
C'est cette dernière précision qui pousse là encore les syndicats d'enseignants à se poser des questions sur le matériel de protection qui sera mis à leur disposition.
Autre sujet, celui du port de masques pour les élèves. Dans son allocution, Édouard Philippe a annoncé que son port sera obligatoire pour les collégiens et lycéens. En revanche, les écoliers du primaire en sont dispensés même si plusieurs masques pédiatriques seront mis à la disposition des directrices et directeurs d'école "pour les cas particuliers" (c'est-à-dire ceux qui développeraient les symptomes dans la journée de cours).
Oui, car le maître mot du déconfinement vu par le gouvernement, est "différenciation".
En effet, le Premier ministre a insisté dans son allocution de ce matin, sur le fait que la sortie du confinement se ferait différemment, en fonction de l'évolution du nombre de cas dans chaque Région. Laissant ainsi aux élus locaux (maires, président de collectivités etc...) la possibilité de prendre les mesures qui s'imposent à la lumière de la situation sur son territoire.
Ainsi en Martinique, le président de l'exécutif de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) Alfred Marie-Jeanne avait déjà prévenu qu'il ne permettrait pas de réouverture des établissements scolaires avant la fin du mois de mai.
Une rentrée progressive pour tous
Les premiers qui pourront effectuer leur rentrée le 11 mai prochain, sont les élèves de la maternelle et du primaire. Les crèches pourront elles aussi accueillir les tous petits mais avec des groupes de 10 enfants maximum.
Les collégiens leur emboiteront le pas dès le 18 juin mais uniquement les 6e et 5e.
Les lycéens devront attendre au moins jusquà la fin mai. C'est cette date qui a été retenue pour décider de la reprise ou non des cours dans les lycées en fonction de l'avancée de la pandémie dans chaque territoire.
Sur ces points, les organisations de parents d'élèves se disent satisfaites. Les syndicats d'enseignants se posent quant à eux des questions sur les conditions de cette reprise.
Regardez la réaction de Valérie Vertale Loriot du SNES FSU.
Une reprise des cours dans des conditions particulières
Le Premier ministre a effectivement insisté sur les conditions dans lesquelles les scolaires pourront effectuer leur rentrée.
D'abord les classes ne devront pas contenir plus de 15 élèves. Sur ce point les syndicats de l'éducation souhaitent limiter l'effectif par classe. Ils souhaiteraient de plus petits groupes (7 à 10 maximum).
De cette question découle celle de la pédagogie. Ces groupes seront-ils tournants ou fixes (à savoir : composés uniquement des élèves les plus en difficulté)?
Les syndicats préviennent également qu'il leur sera difficile d'apprendre de nouvelles notions en sachant que tous les élèves ne seront pas sur les bancs de l'école. Ils envisagent donc de privilégier les révisions.
Écoutez la réaction de Marie-Michel Toussaint, du SE UNSA.
Marie-Michel Toussaint secrétaire générale SE Unsa
C'est cette dernière précision qui pousse là encore les syndicats d'enseignants à se poser des questions sur le matériel de protection qui sera mis à leur disposition.
Autre sujet, celui du port de masques pour les élèves. Dans son allocution, Édouard Philippe a annoncé que son port sera obligatoire pour les collégiens et lycéens. En revanche, les écoliers du primaire en sont dispensés même si plusieurs masques pédiatriques seront mis à la disposition des directrices et directeurs d'école "pour les cas particuliers" (c'est-à-dire ceux qui développeraient les symptomes dans la journée de cours).
Le dernier mot reviendra aux élus
Oui, car le maître mot du déconfinement vu par le gouvernement, est "différenciation".
En effet, le Premier ministre a insisté dans son allocution de ce matin, sur le fait que la sortie du confinement se ferait différemment, en fonction de l'évolution du nombre de cas dans chaque Région. Laissant ainsi aux élus locaux (maires, président de collectivités etc...) la possibilité de prendre les mesures qui s'imposent à la lumière de la situation sur son territoire.
Ainsi en Martinique, le président de l'exécutif de la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) Alfred Marie-Jeanne avait déjà prévenu qu'il ne permettrait pas de réouverture des établissements scolaires avant la fin du mois de mai.