Les résultats des élections territoriales en Corse sont observés par nos dirigeants politiques, même s’ils sont muets sur le sujet. Est-ce à dire que nous sommes à la veille d’un nouveau changement de statut, comme il en est question là-bas ?
La Corse bientôt autonome ? C’est à cette question que devront répondre les électeurs lors du second tour des élections territoriales, dimanche prochain. En tout cas, c’est le souhait de la liste arrivée en tête au premier tour. Les dirigeants des deux formations qui la composent, une coalition entre autonomistes et indépendantistes, dirigent l’actuelle Collectivité territoriale depuis deux ans.
Avec 45% des voix ce dimanche, ils sont bien placés pour l’emporter. Leur souhait : obtenir un véritable statut d’autonomie dans les trois ans puis sa mise en oeuvre effective dans les dix ans. Ils entendent mettre à profit la réforme des institutions, la fusion de la collectivité territoriale et des deux départements au 1er janvier prochain, pour obtenir un nouveau statut plus tard.
Le débat politique en Corse intéresse au plus haut point nos dirigeants politiques, même s’ils ne commentent pas les résultats de dimanche. Pour rappel, l’architecture de notre CTM a été largement inspirée par sa grande sœur de Corse, instaurée voici 25 ans. Une expérience d’un quart de siècle qui permet aux élus d’Ajaccio et de Bastia d’envisager de passer à un autre stade de leurs relations avec l’Etat.
Pourtant, il est inenvisageable que nos autonomistes du PPM et nos indépendantistes bâtissent une stratégie commune. Ces deux courants de la mouvance nationaliste revendiquent le droit à l’autodétermination du peuple martiniquais, mais rien ne les rapproche. Leurs querelles incessantes nous le montre aisément.
Depuis leur séparation au lendemain des élections législatives de 1973, Aimé Césaire et Alfred Marie-Jeanne ont suivi des voies divergentes. Le moratoire revendiqué du PPM sur l’autonomie et le moratoire non dit du MIM sur l’indépendance ont mis à mal la possibilité d’entrevoir un autre statut à brève échéance.
Le scénario corse est donc loin de pouvoir survenir avec la génération actuelle de nos dirigeants politiques qui ne sont pas parvenus à convaincre de la nécessité de l’autonomie et encore moins de la possibilité de l’indépendance.
Avec 45% des voix ce dimanche, ils sont bien placés pour l’emporter. Leur souhait : obtenir un véritable statut d’autonomie dans les trois ans puis sa mise en oeuvre effective dans les dix ans. Ils entendent mettre à profit la réforme des institutions, la fusion de la collectivité territoriale et des deux départements au 1er janvier prochain, pour obtenir un nouveau statut plus tard.
Le débat politique en Corse intéresse au plus haut point nos dirigeants politiques, même s’ils ne commentent pas les résultats de dimanche. Pour rappel, l’architecture de notre CTM a été largement inspirée par sa grande sœur de Corse, instaurée voici 25 ans. Une expérience d’un quart de siècle qui permet aux élus d’Ajaccio et de Bastia d’envisager de passer à un autre stade de leurs relations avec l’Etat.
Pourtant, il est inenvisageable que nos autonomistes du PPM et nos indépendantistes bâtissent une stratégie commune. Ces deux courants de la mouvance nationaliste revendiquent le droit à l’autodétermination du peuple martiniquais, mais rien ne les rapproche. Leurs querelles incessantes nous le montre aisément.
Depuis leur séparation au lendemain des élections législatives de 1973, Aimé Césaire et Alfred Marie-Jeanne ont suivi des voies divergentes. Le moratoire revendiqué du PPM sur l’autonomie et le moratoire non dit du MIM sur l’indépendance ont mis à mal la possibilité d’entrevoir un autre statut à brève échéance.
Le scénario corse est donc loin de pouvoir survenir avec la génération actuelle de nos dirigeants politiques qui ne sont pas parvenus à convaincre de la nécessité de l’autonomie et encore moins de la possibilité de l’indépendance.