Les habitants des cités Pohie et Coquette, ont dû une nouvelle fois être évacués hier soir. La rivière est sortie de son lit, drainant une impressionnante coulée de boue. Le lahar d’hier, est selon la population, le plus important de ces dernières semaines.
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Les habitants du Prêcheur s’apprêtent-ils à vivre une nouvelle nuit d’angoisse ? Hier soir ( 22 février 2018), les habitants des cités Pohie et Coquette, ont dû une nouvelle fois être évacués. La rivière est sortie de son lit, drainant une impressionnante coulée de boue.
On a évité la catastrophe de justesse. Le lahar d’hier, est selon la population, le plus important de ces dernières semaines. Les habitants de la cité Coquette au Prêcheur, sont sur le pied de guerre. Certains s’activent depuis 3h du matin.La nuit a été très longue pour les Préchotains. Les regards sont inquiets et fatigués, les traits tirés, pour la plupart. Marie Olga Rapha, tient un commerce de restauration en face du pont et de la rivière. Depuis plusieurs semaines, son activité tourne au ralenti, à cause des coulées de boue.Les pelleteuses procèdent inlassablement, au curage de la rivière. Mais les moyens déployés semblent limités. D’ailleurs, le maire Marcelin Nadeau estime qu’un curage de plus grande envergure s’impose. Hier soir, le pire a été évité...jusqu’à quand ?L’autre urgence, c’est le mal être qui semble gagner peu à peu, la population du Prêcheur. Voilà près de deux mois, que tous vivent dans l’angoisse des lahars. La mise en place d’un accompagnement psychologique est devenue une nécessité impérieuse. La protection civile assure déjà une permanence. Mais la municipalité veut aussi interpeller l’État et créer un groupe de parole.#Martinique nouvelle et toujours très spectaculaire coulée de boue dans la rivière des Abymes ce jeudi soir au Prêcheur. Merci à Djapa pour les images. pic.twitter.com/lbNbR8Ohzk
— Martiniquela1ère (@Martiniquela1e) 23 février 2018