Face à la crise sanitaire, les citoyens ne sont-ils pas, dans leur écrasante majorité, responsables ? La question se pose quand nous écoutons les discours du gouvernement sur ce qu’il convient de faire ou pas.
N’est-il pas temps de prendre les citoyens pour ce qu’ils sont ? À savoir des personnes adultes, disposant de leur libre-arbitre, capables de prendre les décisions qui les concernent en toute responsabilité. Or, la communication du gouvernement, depuis le début de la pandémie causée par le virus Covid-19, tend à prendre les citoyens pour des mineurs qui ne comprennent pas grand-chose à la réalité de la crise.
Est-ce à dire que les discours tantôt alarmistes, tantôt rassurants des autorités traduisent une absence de stratégie claire ? Certains experts le disent ouvertement. Le journal quotidien "Le Parisien" du 12 septembre 2020 publie ainsi une tribune signée par 35 scientifiques déplorant une parole publique fondée sur l’instillation de la peur.
Les signataires demandent la suppression ou la modification du conseil scientifique national. Sa mission est de renseigner les décideurs politiques sur la gravité et l’étendue de la pandémie, mais a pris trop de pouvoir, estiment ces chercheurs réfractaires à la multiplication des interdictions de toutes sortes.
Selon eux, les experts n’ont aucune légitimité pour se substituer au gouvernement et aux élus locaux pour prendre des décisions concernant les libertés publiques. Or, le gouvernement semble naviguer à vue au gré des avis du conseil scientifique. Des avis souvent suivis à la lettre, parfois ignorés.
La démarche scientifique suppose le débat, voire la controverse. La démarche politique suppose la clarté et la simplicité. Pourtant, la première s’est substituée à la seconde. Il convient de revenir à ces principes, écrivent encore les signatures de cette tribune. Elle n’est pas la première du genre.
Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre les restrictions portées à nos faits et gestes. Plusieurs recours ont été déposés devant les tribunaux administratifs. Il ne s’agit pas de refuser de se protéger et de protéger son entourage, mais d’exprimer que les limites aux libertés publiques et individuelles ne sont pas forcément justifiées.
Porter le masque et respecter une distance de sécurité va dans le bon sens. Mais n’est-il pas temps de faire confiance à chacun, au lieu de nous menacer de sanctions ? La question se pose de savoir si la coercition est une bonne pratique dans un régime démocratique, même en période de crise.
Est-ce à dire que les discours tantôt alarmistes, tantôt rassurants des autorités traduisent une absence de stratégie claire ? Certains experts le disent ouvertement. Le journal quotidien "Le Parisien" du 12 septembre 2020 publie ainsi une tribune signée par 35 scientifiques déplorant une parole publique fondée sur l’instillation de la peur.
Les signataires demandent la suppression ou la modification du conseil scientifique national. Sa mission est de renseigner les décideurs politiques sur la gravité et l’étendue de la pandémie, mais a pris trop de pouvoir, estiment ces chercheurs réfractaires à la multiplication des interdictions de toutes sortes.
Confusion entre débat scientifique et parole politique
Selon eux, les experts n’ont aucune légitimité pour se substituer au gouvernement et aux élus locaux pour prendre des décisions concernant les libertés publiques. Or, le gouvernement semble naviguer à vue au gré des avis du conseil scientifique. Des avis souvent suivis à la lettre, parfois ignorés.
La démarche scientifique suppose le débat, voire la controverse. La démarche politique suppose la clarté et la simplicité. Pourtant, la première s’est substituée à la seconde. Il convient de revenir à ces principes, écrivent encore les signatures de cette tribune. Elle n’est pas la première du genre.
Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent contre les restrictions portées à nos faits et gestes. Plusieurs recours ont été déposés devant les tribunaux administratifs. Il ne s’agit pas de refuser de se protéger et de protéger son entourage, mais d’exprimer que les limites aux libertés publiques et individuelles ne sont pas forcément justifiées.
Porter le masque et respecter une distance de sécurité va dans le bon sens. Mais n’est-il pas temps de faire confiance à chacun, au lieu de nous menacer de sanctions ? La question se pose de savoir si la coercition est une bonne pratique dans un régime démocratique, même en période de crise.