L'association des victimes commémore ce jeudi (16 août 2018), le 13e anniversaire de l'accident d'avion qui a traumatisé la Martinique, entraînant la mort de 160 personnes, dont 152 martiniquais en 2005 au Venezuela.
Le Mardi 16 Août 2005 vers 3h30 du matin, le Mc Donell Douglas 80 de la compagnie aérienne West Carribean qui effectuait le trajet Panama-Martinique, s'est écrasé au pied de la chaîne montagneuse, Sierra de Perijà, près de la ville de Maracaibo au Venezuela, entraînant la mort de 160 personnes, dont 152 martiniquais qui rentraient d'un séjour d'une semaine au Panama, et des 8 membres d'équipage d'origine colombienne. Ce jeudi (16 août 2018), cela fait déjà 13 ans !Chaque année, le souvenir de cette tragédie est ravivé, d’autant que les familles endeuillées, ont encore du mal à voir émerger la vérité, en dépit de la mobilisation de l’AVCA (Association des Victimes de la Catastrophe Aérienne du 16 août 2005).
Olivier Bérisson, l’ex président de cette l'association, a perdu plusieurs proches dans cet accident. "Ce drame a changé ma vie, ça a changé mon regard sur les institutions, ça a changé mon regard sur mon pays, ça m’a fait basculer dans l’engagement face à l’inopérance de l’État et même des politiques".
Une cérémonie de souvenir est prévue comme chaque année, notamment devant la stèle du Saint-Esprit ce jeudi matin à 11 heures après un rassemblement devant la cour d’appel de Fort-de-France à 9H, avec les membres de l’AVCA. Le dossier de l’enquête est en attente suite aux audiences en appel de mai 2018 qui se sont terminées par une mise en délibéré. C’est le 26 octobre que l’association saura si le non-lieu est confirmé ou pas dans ce dossier.
Olivier Bérisson, l’ex président de cette l'association, a perdu plusieurs proches dans cet accident. "Ce drame a changé ma vie, ça a changé mon regard sur les institutions, ça a changé mon regard sur mon pays, ça m’a fait basculer dans l’engagement face à l’inopérance de l’État et même des politiques".
Olivier Bérisson
"Les parents des victimes passeront devant la cour d’appel de Fort-de-France pour dire que ne perdons pas de vue que cette affaire n’est pas encore traitée comme elle devrait l’être et que nous attendons des juges, un peu de clairvoyance, un peu de bon sens", précise Rose-Marie Taupin-Pelican, la présidente de l'AVCA qui estime que cette commémoration est nécessaire. (Elle est interrogée par Claude Gratien)Nous attendons un peu de clairvoyance, un peu de bon sens (Rose-Marie Taupin-Pelican, présidente de l'AVCA)
AVCA : Sens de la commémoration