Les militants du Mouvement Indépendantiste Martiniquais n’arrêtent pas de se déchirer. Assemblée générale avortée, règlement de comptes sur la radio contrôlée par la direction, prochain départ de plusieurs militants. Péripéties, eu égard aux défis que nous devons affronter.
La crise majeure vécue par le MIM n’est pas la première en son sein ni la première traversée par une formation politique. Que ces crises aient pour fondement des divergences stratégiques ou des inimitiés personnelles, elles ont toujours existé.
Le résultat de celle-ci est l’éclatement en trois branches de la principale formation se réclamant de l’indépendance nationale : un noyau de militants historiques exigeant de son président un fonctionnement normal de l’organisation ; un groupe de militants chevronnés et d’adhérents récents resserrés autour du chef charismatique ; une aile se voulant moderne s’apprêtant à prendre le large.
L’idéal indépendantiste est bien malmené. Le MIM y a sa part de responsabilité. Plus largement, la crédibilité du personnel politique risque d’être écornée un peu plus qu’elle ne l’est déjà. Les zizanies au sein d’une formation peuvent rejaillir sur tout l’échiquier politique, d’autant que celle-ci dirige la Collectivité Territoriale de Martinique, l’institution la plus importante.
Or, il est grand temps que nos élus s’entendent sur un socle commun de valeurs et de principes. La Martinique doit relever des défis majeurs. Nous savons que le gouvernement est incapable de prendre la moindre décision symbolique forte concernant la gestion de l’Outre-mer. Il convient d’inventer des réponses originales sur le modèle de société que nous voulons.
Par ailleurs, les menaces constantes sur notre planète victime du réchauffement du climat nous contraignent à modifier notre mode de vie. Et surtout, à en proposer un qui soit radicalement nouveau à nos descendants.
Des considérations essentielles, des enjeux fondamentaux, eu égard aux péripéties auxquelles nous assistons.
Le résultat de celle-ci est l’éclatement en trois branches de la principale formation se réclamant de l’indépendance nationale : un noyau de militants historiques exigeant de son président un fonctionnement normal de l’organisation ; un groupe de militants chevronnés et d’adhérents récents resserrés autour du chef charismatique ; une aile se voulant moderne s’apprêtant à prendre le large.
L’idéal indépendantiste est bien malmené. Le MIM y a sa part de responsabilité. Plus largement, la crédibilité du personnel politique risque d’être écornée un peu plus qu’elle ne l’est déjà. Les zizanies au sein d’une formation peuvent rejaillir sur tout l’échiquier politique, d’autant que celle-ci dirige la Collectivité Territoriale de Martinique, l’institution la plus importante.
Or, il est grand temps que nos élus s’entendent sur un socle commun de valeurs et de principes. La Martinique doit relever des défis majeurs. Nous savons que le gouvernement est incapable de prendre la moindre décision symbolique forte concernant la gestion de l’Outre-mer. Il convient d’inventer des réponses originales sur le modèle de société que nous voulons.
Par ailleurs, les menaces constantes sur notre planète victime du réchauffement du climat nous contraignent à modifier notre mode de vie. Et surtout, à en proposer un qui soit radicalement nouveau à nos descendants.
Des considérations essentielles, des enjeux fondamentaux, eu égard aux péripéties auxquelles nous assistons.