Le monde va-t-il changer après la pandémie de Covid-19 ? La crise économique sera-t-elle surmontée assez tôt ? Des questions légitimes qui n’empêchent pas de constater que le monde d’aujourd’hui est marqué par une grande misère.
La famine menace le monde qui subit une pandémie à cause d’un virus inconnu à ce jour. Pire, cette crise sanitaire risque de se doubler d’une catastrophe humanitaire. C’est l’analyse du Programme alimentaire mondial (PAM). Son directeur exécutif, David Beasley, a récemment déclaré devant le conseil de sécurité de l’ONU.
Le PAM s’appuie sur des statistiques qui donnent froid dans le dos : 135 millions de personnes souffrent de la faim à un niveau critique ; 130 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans cet état d’ici à la fin de l’année. Ces 265 millions de personnes s’ajoutent aux 821 millions qui vont dormir chaque nuit le ventre vide.
En un mot, plus d’un milliard d’habitants de la Terre, le septième de la population mondiale, souffre de la faim. Le confinement imposé dans près de 200 pays et territoires provoque l’aggravation de la misère économique et sociale. Dans l’immense majorité de ces pays, il n’existe pas d’allocation-chômage pour ceux qui perdent leur emploi.
Une autre agence des Nations unies, l’Organisation internationale du travail (OIT), estime que plus d’un milliard et demi de travailleurs de l’économie informelle, la moitié de la population active mondiale, risquent de voir anéantis leurs moyens de subsistance par les conséquences de la pandémie de COVID-19.
Une réalité contrastant fortement avec l’élaboration de plans de relance dans les pays riches. Certains veulent mettre à profit les formidables opportunités offertes par la sortie de la crise sanitaire pour doper les économies occidentales. Par exemple, l’Union européenne va injecter 500 milliards d’euros de capitaux dans les économies fragilisées du Vieux continent.
Certains voient le monde de l’après-confinement nécessairement meilleur que celui d’avant. Sauf que le principe de réalité doit nous ramener à l’humilité. La crise sanitaire provoque une crise économique et menace de devenir, dans une grande partie du monde, une crise alimentaire. Un véritable défi pour notre 21e siècle.
Avec le COVID-19, je veux souligner que nous ne sommes pas seulement confrontés à une pandémie sanitaire mondiale, mais aussi à une catastrophe humanitaire mondiale. Des millions de civils vivant dans des pays en conflits, dont de nombreuses femmes et enfants, risquent d'être poussés vers la famine. Le dangereux spectre de la famine est une possibilité on ne peut plus réelle.
Le PAM s’appuie sur des statistiques qui donnent froid dans le dos : 135 millions de personnes souffrent de la faim à un niveau critique ; 130 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans cet état d’ici à la fin de l’année. Ces 265 millions de personnes s’ajoutent aux 821 millions qui vont dormir chaque nuit le ventre vide.
Une catastrophe peut en cacher une autre
En un mot, plus d’un milliard d’habitants de la Terre, le septième de la population mondiale, souffre de la faim. Le confinement imposé dans près de 200 pays et territoires provoque l’aggravation de la misère économique et sociale. Dans l’immense majorité de ces pays, il n’existe pas d’allocation-chômage pour ceux qui perdent leur emploi.
Une autre agence des Nations unies, l’Organisation internationale du travail (OIT), estime que plus d’un milliard et demi de travailleurs de l’économie informelle, la moitié de la population active mondiale, risquent de voir anéantis leurs moyens de subsistance par les conséquences de la pandémie de COVID-19.
Une réalité contrastant fortement avec l’élaboration de plans de relance dans les pays riches. Certains veulent mettre à profit les formidables opportunités offertes par la sortie de la crise sanitaire pour doper les économies occidentales. Par exemple, l’Union européenne va injecter 500 milliards d’euros de capitaux dans les économies fragilisées du Vieux continent.
Certains voient le monde de l’après-confinement nécessairement meilleur que celui d’avant. Sauf que le principe de réalité doit nous ramener à l’humilité. La crise sanitaire provoque une crise économique et menace de devenir, dans une grande partie du monde, une crise alimentaire. Un véritable défi pour notre 21e siècle.