La Martinique s'est réveillée ce mardi 30 novembre 2021 avec une paralysie sur les routes. La nuit dernière (lundi 29 au mardi 30 novembre) plusieurs barrages ont été construits.
Les militants ont passé la nuit sur place. Les grévistes ont répondu, ce mardi matin, à l’appel de l’intersyndicale. Ils ont durci leur position sur les barrages. La circulation n'est possible que pour les professionnels de la santé. On recense d'avantage de points de blocage sur le réseau routier.
Les actes de violence sont en baisse.
Les forces de police se sont rendues à Carrère dans la nuit pour tenter de débloquer la situation.
A l’appel de l’intersyndicale, les sympathisants du mouvement se sont regroupés en masse pour bloquer les différents axes routiers de Martinique. Par cette démonstration de force, les syndicats souhaitent mettre la pression avant les négociations avec le ministre des Outre-mer. Sébastien Lecornu est arrivé sur l’île lundi soir après un séjour en Guadeloupe.
Un barrage filtrant est organisé au pont de la Lézarde sur la RN5. Tôt ce matin, vers 6 heures, un automobiliste a tenté de forcer le passage, écrasant presque les manifestants. Ces derniers, en représailles ont fermé temporairement le passage. Environ 40 minutes plus tard, le blocage est de nouveau filtrant.
Les conducteurs sont à l’arrêt à Château paille. L’entrée de la SARA et celle du port sont toujours bloquées, cependant la raffinerie est accessible. Les automobilistes sont aussi complètement bloqués à Mahault ainsi qu’à la Pointe des Grives ou à Desrochers.
A Morne-Pitault, la circulation se fait sur une voie comme à Brasserie Lorraine.
A Redoute la circulation est ralentie à cause des restes des anciens barrages sur la route.
Le rond-point de l'anse Gouraud est complètement bloqué. La circulation à Fond Lahaye est à l'arrêt. Les personnes prioritaires sont autorisées à passer en montrant leur carte professionnelle.
Une délégation de manifestants est sur la rocade. Ils sont partis de Carrère et sont en direction de Fort-de-France au rythme des tambours.