Yan Monplaisir, vice-président de l'Assemblée, a remis le conseiller exécutif Louis Boutrin à sa place hier soir à la fin de la première journée de la plénière de l'Assemblée de la CTM. L'entente cordiale se fissure un peu au sein de la majorité.
•
Cette plénière prévue sur deux journées en raison des 76 points à l'ordre du jour, met en lumière les divergences de deux dirigeants de la majorité quant à l'expression des conseillers exécutifs pendant les débats de l'Assemblée.
Au moment de la discussion sur un projet de décret présenté par la conseillère exécutive Aurélie Nela, Louis Boutrin, veut la parole. Il a l'habitude d'apporter des précisions, "comme s'il était dépositaire d'un savoir supplémentaire", disent ses adversaires et même ses partenaires politiques. Le conseiller exécutif estime qu'il doit apporter une clarification au moment du vote. Yan Monplaisir, 1er vice -président qui remplace à ce moment là Claude Lise, le président en exercice, veut d'abord procéder au vote mais cela ne plaît pas à Louis Boutrin.
"On remet en cause un principe qui est inscrit dans la loi du 27 juillet 2011 et qui permet au conseiller exécutif d’intervenir dans les débats à leur demande. Donc si vous estimez que vous voulez nous enlever ce droit, il faut le dire haut et fort (...). Nous restons dans l’esprit de la loi du 27 juillet 2011 et l’intervention que je viens de faire c’est pour apporter un élément d’éclairage sur une prise de décision, elle ne peut pas se faire après le vote".
Le président procède au vote, le point est adopté puis Yan Monplaisir recadre sèchement Louis Boutrin. "Je tiens à le dire au nom de l’Assemblée, je souhaite que les uns et les autres, nous observions une certaine forme dans le fonctionnement de cette institution, qui est un peu compliquée par une organisation qui n’a peut-être pas été souhaitée par chacune et chacun d’entre nous, mais qui est ce qu’elle est.
Je conçois que les membres du conseil exécutif soient frustrés de ne pas être dans le débat mais ils ne peuvent pas être dedans et dehors ou alors il faut que l’Assemblée soit dedans et dehors (...). Je vous avoue que moi aussi je suis souvent frustré. Il y a des moments où j’aimerais que ça aille un peu plus vite.
Je préside cette assemblée. Un de ses membres émet un point de vue, j’ai le droit de lui dire que je partage son point de vue ou alors il faut me dire que je ne préside pas l’Assemblée quand je suis assis ici et qu’il y a des autorités au dessus du président de l’Assemblée"...
Atmosphère de campagne ? Le vice-président de l'Assemblée Yan Monplaisir et le conseiller exécutif Louis Boutrin, sont tous les deux candidats aux législatives dans la 2e circonscription (le nord). Ceci explique peut-être cela.
Au moment de la discussion sur un projet de décret présenté par la conseillère exécutive Aurélie Nela, Louis Boutrin, veut la parole. Il a l'habitude d'apporter des précisions, "comme s'il était dépositaire d'un savoir supplémentaire", disent ses adversaires et même ses partenaires politiques. Le conseiller exécutif estime qu'il doit apporter une clarification au moment du vote. Yan Monplaisir, 1er vice -président qui remplace à ce moment là Claude Lise, le président en exercice, veut d'abord procéder au vote mais cela ne plaît pas à Louis Boutrin.
"On remet en cause un principe qui est inscrit dans la loi du 27 juillet 2011 et qui permet au conseiller exécutif d’intervenir dans les débats à leur demande. Donc si vous estimez que vous voulez nous enlever ce droit, il faut le dire haut et fort (...). Nous restons dans l’esprit de la loi du 27 juillet 2011 et l’intervention que je viens de faire c’est pour apporter un élément d’éclairage sur une prise de décision, elle ne peut pas se faire après le vote".
"Il y a des moments où j’aimerais que ça aille un peu plus vite" (Yan Monplaisir)
Le président procède au vote, le point est adopté puis Yan Monplaisir recadre sèchement Louis Boutrin. "Je tiens à le dire au nom de l’Assemblée, je souhaite que les uns et les autres, nous observions une certaine forme dans le fonctionnement de cette institution, qui est un peu compliquée par une organisation qui n’a peut-être pas été souhaitée par chacune et chacun d’entre nous, mais qui est ce qu’elle est.
Je conçois que les membres du conseil exécutif soient frustrés de ne pas être dans le débat mais ils ne peuvent pas être dedans et dehors ou alors il faut que l’Assemblée soit dedans et dehors (...). Je vous avoue que moi aussi je suis souvent frustré. Il y a des moments où j’aimerais que ça aille un peu plus vite.
Je préside cette assemblée. Un de ses membres émet un point de vue, j’ai le droit de lui dire que je partage son point de vue ou alors il faut me dire que je ne préside pas l’Assemblée quand je suis assis ici et qu’il y a des autorités au dessus du président de l’Assemblée"...
Atmosphère de campagne ? Le vice-président de l'Assemblée Yan Monplaisir et le conseiller exécutif Louis Boutrin, sont tous les deux candidats aux législatives dans la 2e circonscription (le nord). Ceci explique peut-être cela.