Les officiels cubains n'ont pas encore réagi à l'élection de Donald Trump à la présidence des États Unis. Mais l'annonce aujourd'hui à la une de Granma de manoeuvres militaires pour faire face à toute invasion, interpelle.
Dans les rues de la Havane, les Cubains ont réagi négativement ce mercredi (9 novembre) à l’élection de Donald Trump à la présidence des États Unis. Car celui qui avait menacé de "détricoter" le long processus de la détente US-Cuba, se retrouve aux commandes de la première puissance mondiale.
Un autre cubain Alejandro De Armat, déclare: "Nous devrions nous attendre à un changement, positif ou négatif. Le temps nous dira ce qu'il faut attendre de la nouvelle administration et de sa politique étrangère envers Cuba".
Moment choisi
Coté gouvernement, pas de réaction officielle. Mais Cuba a annoncé ce mercredi une semaine d'exercices militaires se déroulant à l'échelle nationale pour se préparer à "des actions ennemies". Annonce faite en lettres rouges à la Une de Granma, l’organe officiel du Parti Communiste Cubain.
Le gouvernement Cubain n'a pas directement lié ces exercices à la victoire de Donald Trump. Mais on sait que la Havane est préoccupée par les menaces qui avaient été proférées par le candidat Trump de remettre en cause l'ouverture vers Cuba engagée par Barack Obama, si les dirigeants cubains ne respectaient pas la liberté de culte et ne libéraient pas les prisonniers politiques.
Depuis 1980, de telles manœuvres ne sont pas exceptionnelles, les dernières s’étaient déroulées en 2013. Mais c’est le moment choisi pour cette annonce qui interpelle...
Des choses négatives
"Pour Cuba, je pense que ce n'est pas une très bonne nouvelle", déclare à l’agence Reuters, Mayra Rosello, citoyen cubain. "Nous avions déjà renforcé un peu nos relations. Il y avait eu une certaine amélioration sous la présidence Obama. Maintenant beaucoup de Cubains sont inquiets après l’élection du nouveau président des États-Unis, puisqu'il a soulevé pas mal de choses négatives qui affectent le peuple de Cuba".Un autre cubain Alejandro De Armat, déclare: "Nous devrions nous attendre à un changement, positif ou négatif. Le temps nous dira ce qu'il faut attendre de la nouvelle administration et de sa politique étrangère envers Cuba".
Moment choisi
Coté gouvernement, pas de réaction officielle. Mais Cuba a annoncé ce mercredi une semaine d'exercices militaires se déroulant à l'échelle nationale pour se préparer à "des actions ennemies". Annonce faite en lettres rouges à la Une de Granma, l’organe officiel du Parti Communiste Cubain.
Le gouvernement Cubain n'a pas directement lié ces exercices à la victoire de Donald Trump. Mais on sait que la Havane est préoccupée par les menaces qui avaient été proférées par le candidat Trump de remettre en cause l'ouverture vers Cuba engagée par Barack Obama, si les dirigeants cubains ne respectaient pas la liberté de culte et ne libéraient pas les prisonniers politiques.
Depuis 1980, de telles manœuvres ne sont pas exceptionnelles, les dernières s’étaient déroulées en 2013. Mais c’est le moment choisi pour cette annonce qui interpelle...