À Cuba, les 407 bureaux de Western Union sont fermés. Victimes des sanctions de Donald Trump, c’est un coup dur pour un tiers de la population qui reçoit de l’argent des proches qui vivent aux États-Unis. Les cubains cherchent des alternatives pour recevoir ces précieux remesas.
Les derniers remesas (envois de fonds) ont été distribués par Western Union le lundi 23 novembre 2020. Pendant 20 ans, cette organisation a permis aux cubains de mieux vivre grâce aux aides financiers transférées par les proches qui vivent à l’étranger.
Chaque jour, 2,4 millions de dollars transitaient par les bureaux de Western Union à Cuba dont la moitié de cette somme venait des États-Unis.
À Cuba, Western Union est victime des sanctions imposées par les États-Unis. Fincimex, le partenaire cubain de Western Union est dirigé par les militaires. Les forces armées cubaines sont particulièrement visées par les sanctions. Le gouvernement cubain a refusé de nommer un nouveau partenaire.
Il y a 15 ans, Fincimex a créé le AIS, Service International d’Amérique, pour faciliter le transfert des devises comme les dollars et les euros vers Cuba. Ces monnaies, sont appelés les MLC, Moneda Librement Convertible.
Chaque client de l’AIS possède sa carte bancaire qui est accepté dans des magasins de l’État dits magasins MLC. Dans ces magasins, les cubains trouvent toutes sortes de produits alimentaires comme le fromage, le jambon et la mayonnaise en boite, introuvables dans des magasins qui acceptent la libretta, le livret de rationnement. Les magasins MLC vendent également de l’électroménager. Fincimex impose une taxe de 15% sur les envois des devises qui peuvent prendre jusqu’à 3 ou 4 jours avant d’être versé sur la carte bancaire.
L’AIS continue de fonctionner malgré les sanctions imposées sur son partenaire principal le Fincimex. Le département d’État à Washington a bien ciblé les opérations de l’AIS.
Avec la fermeture de Western Union, les mulas, les voyageurs qui apportent de l’argent pour les familles cubaines, pourraient bien revenir à la mode.
Des plateformes comme CubaxChange, BitRemesas et Tropipay existent à Cuba pour transférer la crypto-monnaie comme le Bitcoin. Ainsi les abonnées peuvent faire des achats et même payer des factures.
Pour l’instant ce système ne compte que 5000 clients, toutes plateformes confondues.
Il faut attendre encore des années avant que Cuba n’adopte le principe de la crypto-monnaie. Ce système financier virtuel dépend d’une fiable connexion Internet à un prix raisonnable, ce qui est loin d’être le cas à Cuba.
Chaque jour, 2,4 millions de dollars transitaient par les bureaux de Western Union à Cuba dont la moitié de cette somme venait des États-Unis.
À Cuba, Western Union est victime des sanctions imposées par les États-Unis. Fincimex, le partenaire cubain de Western Union est dirigé par les militaires. Les forces armées cubaines sont particulièrement visées par les sanctions. Le gouvernement cubain a refusé de nommer un nouveau partenaire.
Les alternatives à Western Union
Il y a 15 ans, Fincimex a créé le AIS, Service International d’Amérique, pour faciliter le transfert des devises comme les dollars et les euros vers Cuba. Ces monnaies, sont appelés les MLC, Moneda Librement Convertible.
Chaque client de l’AIS possède sa carte bancaire qui est accepté dans des magasins de l’État dits magasins MLC. Dans ces magasins, les cubains trouvent toutes sortes de produits alimentaires comme le fromage, le jambon et la mayonnaise en boite, introuvables dans des magasins qui acceptent la libretta, le livret de rationnement. Les magasins MLC vendent également de l’électroménager. Fincimex impose une taxe de 15% sur les envois des devises qui peuvent prendre jusqu’à 3 ou 4 jours avant d’être versé sur la carte bancaire.
L’AIS continue de fonctionner malgré les sanctions imposées sur son partenaire principal le Fincimex. Le département d’État à Washington a bien ciblé les opérations de l’AIS.
Today we placed sanctions on AIS, a Cuban military-controlled company that skims money from remittances sent to the Cuban people. AIS revenues fund the regime’s oppression and its interference in Venezuela. This action will reduce the regime's capacity to repress its own people.
— Secretary Pompeo (@SecPompeo) September 28, 2020
Un retour des mulas
Avec la fermeture de Western Union, les mulas, les voyageurs qui apportent de l’argent pour les familles cubaines, pourraient bien revenir à la mode.
La crypto-monnaie pour contourner les sanctions
Des plateformes comme CubaxChange, BitRemesas et Tropipay existent à Cuba pour transférer la crypto-monnaie comme le Bitcoin. Ainsi les abonnées peuvent faire des achats et même payer des factures.
Pour l’instant ce système ne compte que 5000 clients, toutes plateformes confondues.
Il faut attendre encore des années avant que Cuba n’adopte le principe de la crypto-monnaie. Ce système financier virtuel dépend d’une fiable connexion Internet à un prix raisonnable, ce qui est loin d’être le cas à Cuba.