Cuba : plusieurs villes encore sinistrées de l’ouragan Oscar, de nouveau submergées par une onde tropicale

Les provinces à l'est de Cuba à nouveau sous les eaux.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre 2024, près de 130mm de pluie sont encore tombés sur Cuba, dans l'est de l'île lors d'une onde tropicale d'après les météorologues. La même région avait déjà été touchée par l’ouragan Oscar quelques jours auparavant (le 21). Ces nouvelles fortes précipitations ont duré 7 heures sans répit.

À l’est de Cuba, la population tente de se remettre après le passage de l’ouragan Oscar le 21 octobre dernier. À ce jour, la mort de 7 personnes a été confirmée par les autorités locales, tandis que d'autres habitants de ces régions n'ont toujours pas de nouvelles de certains membres de leur famille.

Ces pluies ont encore compliqué la situation dans la province de Guantanamo, en particulier dans les municipalités de Baracoa, Maisí, Imías et San Antonio del Sur, qui tentaient de se remettre des graves dégâts causés par l'ouragan Oscar.

Primada Vision, télévision de Baracoa

Des milliers de cubains issus de ces communautés n’ont toujours pas été secourus après le passage du cyclone, alors que les nouvelles pluies torrentielles stagnent encore dans cette partie du pays, ce qui risque de faire d'autres victimes. Depuis bientôt une semaine, ces riverains vivent sans nourriture et sans eau potable.

Dans l'est de Cuba, plusieurs communautés sont encore coupées du monde.

À cause d'importantes coupures de courant qui durent parfois 48 heures, les habitants n’avaient pas été avertis du passage de l'ouragan Oscar. Tout le monde était déjà au lit quand le cyclone a frappé.

Ce vendredi 25 octobre 2024, les bulletins météo manquaient de précisions regrette cette population doublement sinistrée désormais et qui se sent abandonnée par les autorités.

A Cuba les secours ont du mal à acceder aux communautés coupées du monde depuis près d'une semaine.

Aujourd'hui, les résidents des communautés comme Baracoa située aussi à l'est du territoire, ne peuvent compter que sur eux-mêmes. Fatigués d'attendre l'aide des autorités, ils ont commencé à nettoyer les routes et les canalisations de leur lieu de vie, avec des moyens de fortune.