Dimanche d’élection aujourd’hui (dimanche 24 février 2019), à Cuba. Les Cubains sont appelés à se prononcer par référendum sur une nouvelle Constitution destinée à remplacer celle de 1976.
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Une grande campagne en faveur du oui à cette nouvelle constitution a été orchestrée par le gouvernement. Campagne qui circule sur les réseaux sociaux et sur des affichettes ou de grands panneaux omniprésents dans toute l’île.
Cette nouvelle constitution prévoit notamment d’adapter l’économie et une plus grande ouverture aux investissements étrangers. Une forme de libéralisation qui devrait permettre à l’économie cubaine d’avoir moins de contraintes. Près de 600 000 Cubains, 13 % de la population selon les chiffres officiels, ont ainsi obtenu le droit de gérer leur petite affaire.
La nouvelle Constitution valide aussi le principe de “propriété privée” dans le pays, tout en réaffirmant le caractère “socialiste” de l’État. Elle devrait également assouplir les structures de l’État tout en renforçant le rôle du Premier ministre.
De son côté, le Président de la République devra être âgé de moins de 60 ans lors de sa première élection par l’Assemblée nationale et aura une limite de deux mandats de cinq ans.
Le projet de Constitution devait ouvrir la voie au mariage pour tous, mais un vif débat sur cette question a conduit dans la version finale à "renforcer la clause de l’égalité et du principe de non-discrimination à l’encontre de catégories de personnes susceptibles de subir des discriminations".
Les autorités cubaines ont mené une campagne très visible en faveur du "oui". Mais de nombreux Cubains ont aussi mené campagne pour le "non", à l’image du dissident Manuel Cuesta Morua, pour qui cette nouvelle Constitution ne représente pas forcément une avancée pour la société cubaine.
La nouvelle Constitution valide le principe de “propriété privée”
Cette nouvelle constitution prévoit notamment d’adapter l’économie et une plus grande ouverture aux investissements étrangers. Une forme de libéralisation qui devrait permettre à l’économie cubaine d’avoir moins de contraintes. Près de 600 000 Cubains, 13 % de la population selon les chiffres officiels, ont ainsi obtenu le droit de gérer leur petite affaire.
La nouvelle Constitution valide aussi le principe de “propriété privée” dans le pays, tout en réaffirmant le caractère “socialiste” de l’État. Elle devrait également assouplir les structures de l’État tout en renforçant le rôle du Premier ministre.
De son côté, le Président de la République devra être âgé de moins de 60 ans lors de sa première élection par l’Assemblée nationale et aura une limite de deux mandats de cinq ans.
Débat autour du mariage pour tous
Le projet de Constitution devait ouvrir la voie au mariage pour tous, mais un vif débat sur cette question a conduit dans la version finale à "renforcer la clause de l’égalité et du principe de non-discrimination à l’encontre de catégories de personnes susceptibles de subir des discriminations".
Les autorités cubaines ont mené une campagne très visible en faveur du "oui". Mais de nombreux Cubains ont aussi mené campagne pour le "non", à l’image du dissident Manuel Cuesta Morua, pour qui cette nouvelle Constitution ne représente pas forcément une avancée pour la société cubaine.
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