Quelques jours après le passage du cyclone dévastateur Chido à Mayotte, la solidarité s’organise. Ce jeudi (19 décembre), Serge Letchimy, le président du Conseil exécutif a annoncé la participation de la CTM à hauteur de 50 000 euros au "Fonds de solidarité pour Mayotte".
Créé par l’association Régions de France, il permettra "de contribuer à l’aide d’urgence et à la reconstruction rapide de l’île".
Cette aide répondra aux premiers besoins d’urgence pour les sinistrés : alimentation, eau, secours et soins.
Nous avons décidé d’apporter une contribution, qui est symbolique. C’est un premier pas qu’on franchit aux côtés des Régions de France. Pour donner des subventions à une autre collectivité, la légalité pose des problèmes. Donc, nous allons adhérer à la démarche des régions de France. Toutes les régions cotiseront. Nous aussi, à hauteur de 50 000 euros pour permettre à Mayotte d’avoir l’eau, des produits secs.
Serge Letchimy, président du Conseil Exécutif de la CTMinterrogé par Aude Sioul-Tidas
Au regard de cette catastrophe, le président du Conseil exécutif a exprimé son émotion et sa solidarité pour le 101ème département français.
Je suis très attaché à cette île magnifique. J’ai eu Ben Issa Ousseni, qui est le président du Conseil départemental. J’ai trouvé un homme brisé. Sa maison a explosé. C’est un vrai drame. On pourrait dire que nous sommes habitués à ces drames aux Antilles, mais on ne s’y habitue jamais. C’est une vraie catastrophe, c’est une faillite des politiques nationales sur un pays qui avait tant besoin d’être soutenu. Bien sûr, il ne faut pas entrer dans des polémiques. Il faut simplement exhorter l’État à répondre de manière concrète aux problématiques de Mayotte.
Une journée de deuil national le 23 décembre
À ce jour, 31 morts et près de 1 400 blessés ont été officiellement recensés selon les chiffres provisoires. Le président de la République, Emmanuel Macron, en déplacement à Mayotte pour deux jours, a décrété le deuil national pour le lundi 23 décembre sur le territoire de l'océan Indien.
En solidarité avec la population Mahoraise, les conseillers territoriaux réunis en séance plénière, ont observé une minute de silence.
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