Figure emblématique de la lutte des Afro-brésiliens pour leur émancipation, Dandara est vénérée jusqu’à nos jours, parallèlement à la célébration de son mari, Zumbi dos Palmares.
Nous sommes le 6 février 1694. La scène se déroule dans le quilombo de Macaco, ou Cerca Real, dans la région de Palmares, dans l’État d’Alagoâs au nord-est du Brésil. Cette place forte de 3 000 kilomètres carrés est l’une des plus importantes communautés de marrons.
Le mocambo, ou quilombo, est souvent fondé dans les montagnes afin d’échapper aux soldats hollandais et portugais qui se disputent la colonie.
Elle compte plus de 20 000 habitants. Des marrons bien sûr, mais aussi des captifs africains évadés, des Amérindiens, des mulâtres et des Blancs libres.
Les Portugais, enfin débarrassés des Hollandais, entreprennent d’éliminer les quilombos. Il n’est pas envisageable pour le roi du Portugal, le bien-nommé Pierre II le Pacifiste, de tolérer la moindre dissidence, qui plus est, menée par des nègres.
Après une énième bataille acharnée, le chef Zumbi, le mari de Dandara, est fait prisonnier. Il est décapité quelques jours plus tard. Dandara est capturée aussi, mais se jette dans le vide du haut d’une falaise. La mort plutôt que l’esclavage. Un geste dans le droit fil de son caractère de guerrière et de stratège.
Ainsi, c’est elle qui persuade Zumbi de s’opposer à son oncle, Ganga Zumba, le premier grand chef du quilombo. Il avait signé un pacte avec le gouverneur du Pernambouc. Une décision contestée par Dandara et Zumbi qui tue Ganga Zumba. Le traité de paix avait été jugé trop favorable aux Portugais.
La vie de Dandara est teintée de mystère, jusqu’à nos jours. Symbole de la résistance anti-esclavagiste et de la lutte pour l’égalité entre hommes et femmes, on ignore si elle née au Brésil ou en Afrique. Pratiquante de la capoeira, cette danse rituelle de combat, il se pourrait qu’elle vienne d’Angola.
Les historiens ont néanmoins pu déterminer qu’elle s’est enfuie encore jeune dans le Palmares.
Son souvenir demeure associé à celui de Zumbi dont l’anniversaire de la mort, le 20 novembre, est le jour de la conscience et de la résistance afro-brésilienne.
Le mocambo, ou quilombo, est souvent fondé dans les montagnes afin d’échapper aux soldats hollandais et portugais qui se disputent la colonie.
Ce 6 février voit la fin de la république dissidente
Elle compte plus de 20 000 habitants. Des marrons bien sûr, mais aussi des captifs africains évadés, des Amérindiens, des mulâtres et des Blancs libres.
Les Portugais, enfin débarrassés des Hollandais, entreprennent d’éliminer les quilombos. Il n’est pas envisageable pour le roi du Portugal, le bien-nommé Pierre II le Pacifiste, de tolérer la moindre dissidence, qui plus est, menée par des nègres.
Après une énième bataille acharnée, le chef Zumbi, le mari de Dandara, est fait prisonnier. Il est décapité quelques jours plus tard. Dandara est capturée aussi, mais se jette dans le vide du haut d’une falaise. La mort plutôt que l’esclavage. Un geste dans le droit fil de son caractère de guerrière et de stratège.
Ainsi, c’est elle qui persuade Zumbi de s’opposer à son oncle, Ganga Zumba, le premier grand chef du quilombo. Il avait signé un pacte avec le gouverneur du Pernambouc. Une décision contestée par Dandara et Zumbi qui tue Ganga Zumba. Le traité de paix avait été jugé trop favorable aux Portugais.
La vie de Dandara est teintée de mystère, jusqu’à nos jours. Symbole de la résistance anti-esclavagiste et de la lutte pour l’égalité entre hommes et femmes, on ignore si elle née au Brésil ou en Afrique. Pratiquante de la capoeira, cette danse rituelle de combat, il se pourrait qu’elle vienne d’Angola.
Les historiens ont néanmoins pu déterminer qu’elle s’est enfuie encore jeune dans le Palmares.
Son souvenir demeure associé à celui de Zumbi dont l’anniversaire de la mort, le 20 novembre, est le jour de la conscience et de la résistance afro-brésilienne.