Les temps sont durs pour le secteur agricole. La profession a perdu environ un tiers de ses effectifs en 15 ans. Et la situation ne semble pas près de s'arranger.
•
Terrible constat que celui fait par la Chambre d'Agriculture : la profession ne compte plus que 4.000 représentants, contre environ 6.000 il y a 15 ans. C'est un problème pour le président de la Chambre, Louis-Daniel Berthome.
Il explique cette diminution par le manque de terres cultivables. La Martinique en perd au moins 400 hectares par an.
En cause : les différents plans locaux d'urbanisme qui autorisent de plus en plus à construire sur d'anciennes surfaces agricoles.
Autre raison : le refus d'anciens agriculteurs de céder leurs terres à de jeunes professionnels. Certains préfèrent les conserver, espérant secrètement obtenir un déclassement, afin de les revendre à un meilleur prix.
Il y a aussi les récurrents problèmes d'irrigation, en particulier, sur la côte Caraïbe. "Il faudrait un ou deux barrages supplémentaires", selon Louis-Daniel Berthome. Des retenues collinaires seraient également les bienvenues, estime le patron de la Chambre.
Des propositions ont déjà été faites aux autorités locales, selon Louis-Daniel Berthome. "À la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) désormais, de faire le nécessaire", conclut-il.
Il explique cette diminution par le manque de terres cultivables. La Martinique en perd au moins 400 hectares par an.
En cause : les différents plans locaux d'urbanisme qui autorisent de plus en plus à construire sur d'anciennes surfaces agricoles.
Autre raison : le refus d'anciens agriculteurs de céder leurs terres à de jeunes professionnels. Certains préfèrent les conserver, espérant secrètement obtenir un déclassement, afin de les revendre à un meilleur prix.
Il y a aussi les récurrents problèmes d'irrigation, en particulier, sur la côte Caraïbe. "Il faudrait un ou deux barrages supplémentaires", selon Louis-Daniel Berthome. Des retenues collinaires seraient également les bienvenues, estime le patron de la Chambre.
Des propositions ont déjà été faites aux autorités locales, selon Louis-Daniel Berthome. "À la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique) désormais, de faire le nécessaire", conclut-il.