La maison de ses rêves, il aurait dû déjà y être depuis octobre dernier, mais le chantier est paralysé, condamné, par l’action du premier artisan à intervenir. Celui qui a réalisé les fondations.
Le constructeur a décidé de ne plus venir. Il dit qu’il n’a plus d’argent alors qu’il a été payé.
Un propriétaire
117 000 € déboursés pour un travail inexploitable. Le père de famille est amer. Il dit avoir pris toutes les précautions d’usage en amont.
Nous sommes assurés, nous avons contacté notre courtier en assurance. Il nous a dit qu’il ne peut rien faire, que c’est à partir du moment où le chantier est livré que la dommage-ouvrage rentre en action.
Un autre propriétaire
L’espoir d’un remboursement, ce couple ne peut même pas s’y accrocher, car il n’a pas souscrit à la fameuse dommage-ouvrage, sous les conseils, disent-ils, de l'entrepreneur.
En l’état, leur maison est inhabitable. Entre les malfaçons et les travaux inachevés, il y en aurait pour plus de 52 000 €, à la charge de la famille.
J’ai porté plainte pour escroquerie et chantage. Je sais que ma plainte pour abus de confiance n’a pas été prise par le Procureur de la République. Le problème, c’est qu’on est au moins sept ou huit familles dans mon cas. Et que lui va déposer le bilan comme il m’a dit. Et, il va remonter une autre boîte.
Cette année, plusieurs dizaines de Martiniquais ont signalé des litiges pendant ou après construction, soit 5% des consultations à l’agence d'information pour le logement (ADIL).