Après une journée de négociations, le syndicat USAM-SMTVD a obtenu des embauches supplémentaires et de nouveaux engins. Mais le dialogue reste tendu avec le président de la structure et le paiement des jours de grève pourrait être réclamé par les salariés mobilisés. La grève continue.
Les poubelles s’entassent toujours sur la voie publique, car la mobilisation n'est pas terminée. Après la reprise des négociations ce lundi 26 octobre 2020 (au siège du SMTVD au Robert), les grévistes du Syndicat Martiniquais de Traitement et de Valorisation des Déchets ont obtenu l’embauche de 36 postes "afin de renforcer les effectifs", dont 16 agents dès novembre prochain, (à l'issue de la procédure habituelle de recrutement ).
L’acquisition d'environ 20 nouveaux engins a aussi été actée dans le plan pluriannuel, "pour améliorer le traitement des ordures et les conditions de travail au quotidien" assurent les employés.
Dès les premières heures de la rencontre, le dialogue s’est tendu entre le syndicat USAM et Sainte-Rose Cakin. Le président des centres de tri, de traitement et de valorisation des déchets, est toujours pointé du doigt par les salariés mobilisés, comme étant le "responsable du mauvais climat social" selon eux.
La relation avec la présidence reste visiblement "difficile", tandis que les agents disent vouloir "l'apaisement", ce qui semble être le dernier noeud du conflit. En outre, considérant que "les élus qui étaient attendus à la table depuis la fin du préavis n'ont pas tout de suite répondu à l'appel" ce qui était "un préalable", le syndicat pourrait réclamer le paiement des jours de grève.
Cette première journée de négociations, s'est déroulée en présence des représentants des communautés d’agglomérations du nord, du centre et du sud. Ces derniers ont été "des facilitateurs jusqu'à la mi-journée" reconnait l'organisation syndicale.
(Re)voir le reportage de Dominique Legros et Thiérry Maisoneuve lors de la première journée de discussions entre les deux parties.
Pas de date arrêtée pour la reprise des discussions à l'issue de la réunion en début de soirée selon l'USAM, mais le service minimum est maintenu sur les sites de Céron à Sainte-Luce et de Petit-Galion au Robert, comme l'a imposé le préfet du territoire, Stanislas Cazelles.
L’acquisition d'environ 20 nouveaux engins a aussi été actée dans le plan pluriannuel, "pour améliorer le traitement des ordures et les conditions de travail au quotidien" assurent les employés.
Dialogue toujours tendu avec Sainte-Rose Cakin
Dès les premières heures de la rencontre, le dialogue s’est tendu entre le syndicat USAM et Sainte-Rose Cakin. Le président des centres de tri, de traitement et de valorisation des déchets, est toujours pointé du doigt par les salariés mobilisés, comme étant le "responsable du mauvais climat social" selon eux.
Les négociations ne sont pas terminées
La relation avec la présidence reste visiblement "difficile", tandis que les agents disent vouloir "l'apaisement", ce qui semble être le dernier noeud du conflit. En outre, considérant que "les élus qui étaient attendus à la table depuis la fin du préavis n'ont pas tout de suite répondu à l'appel" ce qui était "un préalable", le syndicat pourrait réclamer le paiement des jours de grève.
Cette première journée de négociations, s'est déroulée en présence des représentants des communautés d’agglomérations du nord, du centre et du sud. Ces derniers ont été "des facilitateurs jusqu'à la mi-journée" reconnait l'organisation syndicale.
(Re)voir le reportage de Dominique Legros et Thiérry Maisoneuve lors de la première journée de discussions entre les deux parties.