Dédé Saint-Prix s'offre le grand-carbet de Fort-de-France pour ses 50 ans de carrière !

C'est l'une des plus belles affiches du 48e festival culturel de Fort-de-France ce samedi 20 juillet 2019 à 19H30 : Dédé Saint-Prix célèbre un demi siècle de carrière ! L'artiste va revisiter son répertoire.
Quand Man Dèdène, la grand-mère de Dédé Saint-Prix, entraîne son petit-fils dans les fêtes patronales de la Martinique, elle ne se doute pas que le virus du chouval bwa est en train de faire son œuvre.

L’animation, la musique et surtout ce manège poussé à la force des bras au son du rythme obsédant du chacha, des ti-bois et tambours, tout s’inscrit rapidement dans la mémoire de Dédé, qui tentera plus tard de tatouer sa musique de ces moments magiques de son enfance.
Pari gagné pour cet auteur-compositeur, chanteur, percussionniste, flûtiste et saxophoniste originaire de la ville du François et respecté dans le milieu artistique.
 

Entre l’éducation nationale et la musique,Dédé a choisi : ce sera le chouval bwa !


C’est sans surprise qu’on retrouve donc Dédé Saint-Prix jouant des congas avec les petites formations proches de chez lui.
Puis, arrivé à Fort-de-France, des groupes tels que les Djoubaps et Malavoi font vite appel à ses talents.
Dédé Saint-Prix a une réputation à défendre et il décide de se consacrer à la musique. L’expérience du groupe Pakatak achève de le convaincre, après un concert au festival d’Angoulême (dans le sud-ouest de la France), déterminant pour la suite de sa carrière qui est désormais lancée.

Dédé Saint-Prix a su trouver sa propre voie grâce au chouval bwa de son enfance.Aujourd’hui, il est reconnu comme un artiste majeur de la musique traditionnelle martiniquaise et une bête de scène qui transpire l’intensité de ses prestations à grosses gouttes, du début à la fin.

Le public adore Dédé dès la fin des années 70. Il danse, se régale des paroles imagées en créole, entre paraboles ironiques et critique sociale. Dédé brosse le portrait de l’atmosphère publique et intime martiniquaise, il taquine, fait éclater les vérités insulaires, dans le droit fil de la tradition des conteurs.
Depuis lors, il est considéré comme "le griot des îles", le passeur de musique.

Pour (re)vivre un demi-siècle de musique avec l’artiste, rendez-vous ce samedi soir (20 juillet 2019), à 19H30, au parc floral de Fort-de-France.