Qu'ils travaillent dans le public ou le privé, plusieurs centaines de personnes étaient réunies ce mardi 1er mai 2018 dans les rues du centre-ville de Fort-de-France. Presque tous les syndicats ont défilé. Seule la CFDT avait choisi le Lamentin pour une rencontre avec ses adhérents.
C’est une manifestation unitaire qui a rassemblé les syndicats au centre-ville de Fort-de-France ce mardi matin (1er mai 2018). Presque tous les syndicats ont défilé y compris Force Ouvrière et la CSTM (Centrale syndicale des travailleurs martiniquais), qui d'habitude font bande à part.
"Cette année, nous avons pensé qu'il fallait montrer un geste fort. Le gouvernement nous prend pour un lambi. Il nous bat afin que l'on soit tendre. Aujourd'hui il faut qu'on montre qu'au-delà de la revendication internationale des travailleurs du 1er mai, c'est aussi un jour de résistance ouvrière contre les attaques du gouvernement contre les acquis sociaux et les conquêtes sociales", affirme Eric Bellemare de Force Ouvrière.
"Ce jour les travailleurs doivent être dans la rue. Ce n’est pas normal que les gens aillent à la plage. Il faut faire reculer Monsieur Macron. Ce n’est pas en allant à la plage qu’on pourra le faire reculer. Je pense que tous les secteurs sont menacés, rien n’est acquis", insiste une manifestante.
Les retraités de la fonction publique ont également renforcé les rangs. Ils souhaitent eux aussi, montrer leur mécontentent face aux choix du gouvernement. "Nous subissons une politique qui est très dure envers les retraités ou les actifs salariés avec la hausse de la CSG. Pour pas mal de retraités, plusieurs dizaines d'euros par mois en moins que l'on peut utiliser pour aider les uns et les autres et mettre dans l'économie de la Martinique. C'est la goutte qui fait déborder le vase", explique un manifestant.
La CFDT (Confédération française démocratique du travail), a quant à elle organisé une réunion d'échange avec ses adhérents à Bois Carré au Lamentin.
"Cette année, nous avons pensé qu'il fallait montrer un geste fort. Le gouvernement nous prend pour un lambi. Il nous bat afin que l'on soit tendre. Aujourd'hui il faut qu'on montre qu'au-delà de la revendication internationale des travailleurs du 1er mai, c'est aussi un jour de résistance ouvrière contre les attaques du gouvernement contre les acquis sociaux et les conquêtes sociales", affirme Eric Bellemare de Force Ouvrière.
Solidaire pour défendre les droits des travailleurs contre le gouvernement d'Édouard Philippe
"Ce jour les travailleurs doivent être dans la rue. Ce n’est pas normal que les gens aillent à la plage. Il faut faire reculer Monsieur Macron. Ce n’est pas en allant à la plage qu’on pourra le faire reculer. Je pense que tous les secteurs sont menacés, rien n’est acquis", insiste une manifestante.
Les retraités de la fonction publique ont également renforcé les rangs. Ils souhaitent eux aussi, montrer leur mécontentent face aux choix du gouvernement. "Nous subissons une politique qui est très dure envers les retraités ou les actifs salariés avec la hausse de la CSG. Pour pas mal de retraités, plusieurs dizaines d'euros par mois en moins que l'on peut utiliser pour aider les uns et les autres et mettre dans l'économie de la Martinique. C'est la goutte qui fait déborder le vase", explique un manifestant.
La CFDT (Confédération française démocratique du travail), a quant à elle organisé une réunion d'échange avec ses adhérents à Bois Carré au Lamentin.