L'assemblée générale de l'Association des Musées de la Caraïbe à la CTM, a facilité les échanges entre responsables des musées régionaux. La délégation de Panama a évoqué le "racisme institutionnalisé" envers les afro-panaméens et la lutte pour préserver l'héritage de la communauté noire.
Les professeurs Melva Lowe de Goodin et Veronica Forte sont les descendantes des ouvriers jamaïcains, barbadiens et saintluciens arrivés au Panama au 20e siècle pour creuser le Canal.
Los de l'Assemblée Générale de l'Association des Musées de la Caraïbe qui se tient en Martinique du 12 au 16 novembre 2019, elles ont parlé du racisme et des injustices subies la population antillaise du Panama. Il y a 38 ans, elles ont créé la SAMAAP (Société des Amis du Musée Afro-Antillais), pour militer en faveur de la création d’un musée en hommage aux ouvriers qui ont bâti le Canal. Ce musée, une ancienne église, se trouve à Calédonia un quartier proche du cœur de Panama City. C'est l'unique endroit au Panama où les visiteurs peuvent tout apprendre sur le quotidien des 60.000 antillais venus en quête d’une vie meilleure.
Grace au militantisme des membres de la SAMAAP, la société panaméenne commence à prendre conscience de l'importante de la contribution des afros-antillais au développement du Panama.
Le nouveau combat de la SAMAAP c'est d'ouvrir la discussion sur l’esclavage au Panama. Lors de l'ouverture de l'exposition sur les objets et figures de l'esclavage et de la discrimination au Musée Régional d’Histoire et d’Ethnographie à Fort de France, les panaméens ont découvert qu'il y a beaucoup de chemin à faire avant d'aborder ce sujet tabou.
Los de l'Assemblée Générale de l'Association des Musées de la Caraïbe qui se tient en Martinique du 12 au 16 novembre 2019, elles ont parlé du racisme et des injustices subies la population antillaise du Panama. Il y a 38 ans, elles ont créé la SAMAAP (Société des Amis du Musée Afro-Antillais), pour militer en faveur de la création d’un musée en hommage aux ouvriers qui ont bâti le Canal. Ce musée, une ancienne église, se trouve à Calédonia un quartier proche du cœur de Panama City. C'est l'unique endroit au Panama où les visiteurs peuvent tout apprendre sur le quotidien des 60.000 antillais venus en quête d’une vie meilleure.
Les autorités du Panama ont rayé toute mention de l'ethnie noire des livres d'histoire
Grace au militantisme des membres de la SAMAAP, la société panaméenne commence à prendre conscience de l'importante de la contribution des afros-antillais au développement du Panama.
Aujourd'hui presque tout le mois de mai est dédié à l'ethnie noire au Panama. Dans les écoles et dans toutes les institutions de l'état, on célèbre l'histoire de la population noire, déclare Melva Lowe de Goodin de la SAMAAP.
Aborder le sujet tabou de l'esclavage
Le nouveau combat de la SAMAAP c'est d'ouvrir la discussion sur l’esclavage au Panama. Lors de l'ouverture de l'exposition sur les objets et figures de l'esclavage et de la discrimination au Musée Régional d’Histoire et d’Ethnographie à Fort de France, les panaméens ont découvert qu'il y a beaucoup de chemin à faire avant d'aborder ce sujet tabou.
Comment aborder la discussion sur esclavage et poursuivre la lutte contre les stéréotypes envers la population afro-panaméenne ? La 30e Assemblée Générale de l'Association des Musées de la Caraïbe a fourni quelques pistes à la délégation de Panama.Les gens n’arrivent pas à admettre les actes honteux du passé. On préfère les mettre aux oubliettes. Je pense que c’est la responsabilité des organisations qui représentent la population noire et des groupes de réflexion de dire qu’il est nécessaire pour nous de tout apprendre sur ce sujet, souligne Melva Lowe de Goodin.