Dans un plus d’une semaine aura lieu le premier tour des élections législatives. Nous aurons du mal à choisir parmi les 53 candidats car plusieurs prétendants n’ayant rien à faire dans ce qui s’apparente à un véritable cirque.
"Ou pa sa palé fransé, ou ka alé an éleksyon". En français : "Tu ne sais pas de quoi tu parles et tu te présentes aux élections". Terrible sentence entendue lors d’une conférence publique. La charité interdit d’indiquer le nom du candidat. Ce n’est pas de la maîtrise de la langue française dont il s’agit ici, mais bien de la logique d’exposition de ses idées et de ses convictions. Nuance. La langue créole possède sa subtilité.
Osons-le dire : si les mandats politiques peuvent être occupés par tout citoyen, est-il sain pour la vie publique que n’importe qui brigue les plus hautes fonctions ? La politique n’est pas un métier, mais elle s’y apparente, surtout dans les plus hautes sphères du pouvoir. Un minimum d’expérience civique est nécessaire pour devenir député, eu égard aux responsabilités du parlementaire qui contrôle le gouvernement et écrit la loi.
Député et président de club de pétanque, tout respect dû à cette noble activité, n’est en rien comparable. Prétendre le contraire est dangereux et malhonnête. Chacun doit savoir mesurer ses capacités, ses compétences, son talent, sa force de travail. Exercer un mandat de haut niveau suppose d’avoir une vision pour son pays et des objectifs politiques précis. Il ne s’agit pas de posséder des diplômes, l’intelligence n’étant pas fille de l’instruction. Et il ne s’agit pas non plus d’origine sociale.
Au contraire, tous les mandats politiques doivent être servis par des citoyens de toutes conditions. Il est toujours possible, pour les plus motivés, de se hisser au-dessus de ses lacunes et pour les moins bien nés, de transcender les clivages de classe sociale qui nous emprisonnent dans des schémas dépassés. Le citoyen du 21ème siècle aspire à l’égalité, à la justice, mais aussi à la responsabilité.
Si dans le passé certains de nos élus ont pu donner l’impression qu’il est à la portée de tous de faire de la politique, il est temps que cette illusion cesse. La démocratie s’accorde mal de la médiocratie. La démocratie peut mourir de démagogie.
Osons-le dire : si les mandats politiques peuvent être occupés par tout citoyen, est-il sain pour la vie publique que n’importe qui brigue les plus hautes fonctions ? La politique n’est pas un métier, mais elle s’y apparente, surtout dans les plus hautes sphères du pouvoir. Un minimum d’expérience civique est nécessaire pour devenir député, eu égard aux responsabilités du parlementaire qui contrôle le gouvernement et écrit la loi.
Député et président de club de pétanque, tout respect dû à cette noble activité, n’est en rien comparable. Prétendre le contraire est dangereux et malhonnête. Chacun doit savoir mesurer ses capacités, ses compétences, son talent, sa force de travail. Exercer un mandat de haut niveau suppose d’avoir une vision pour son pays et des objectifs politiques précis. Il ne s’agit pas de posséder des diplômes, l’intelligence n’étant pas fille de l’instruction. Et il ne s’agit pas non plus d’origine sociale.
Au contraire, tous les mandats politiques doivent être servis par des citoyens de toutes conditions. Il est toujours possible, pour les plus motivés, de se hisser au-dessus de ses lacunes et pour les moins bien nés, de transcender les clivages de classe sociale qui nous emprisonnent dans des schémas dépassés. Le citoyen du 21ème siècle aspire à l’égalité, à la justice, mais aussi à la responsabilité.
Si dans le passé certains de nos élus ont pu donner l’impression qu’il est à la portée de tous de faire de la politique, il est temps que cette illusion cesse. La démocratie s’accorde mal de la médiocratie. La démocratie peut mourir de démagogie.