C’est ce que l’on appelle une mobilisation générale. Autour de la table d'une des salles de la préfecture, 40 personnes représentants les services de l’État, la préfecture, l’ARS, le Chum, les services de secours et d’incendie, la CTM...
Autant de services décidés à combattre l’aèdes aegypti (moustique vecteur principal de la dengue), et faire chuter le nombre de cas de dengue.
Nous sommes en phase 4 de l’épidémie "c’est l’un des stades les plus graves" confirme Laurence Gola de Monchy, secrétaire générale de la Préfecture.
Tout faire pour éviter les cas de 2010
Depuis le début de l’année 3 000 cas évocateurs de la dengue ont été recensés, pour 690 cas confirmés par des tests. Entre le 17 juillet et le 7 août dernier, l’Agence Régionale de Santé a identifié 55 cas aux Trois Ilets, 34 à Schœlcher, 30 à Fort-de-France et 20 à Saint Pierre.
La dengue, une maladie qui peut s’avérer très dangereuse surtout pour ceux qui n’ont jamais eu de contact avec ce virus, notamment les enfants, selon Anne Bruant-Bisson, directrice générale de l’ARS.
La dernière grosse épidémie remonte à 2010. À l’époque en 8 mois, plus de 4 000 cas avaient été enregistrés, un chiffre que les autorités espèrent ne pas atteindre cette année.