Le député Jean-Philippe Nilor confirme ce lundi soir (3 septembre 2018), sa démission du MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), pour créer un "mouvement plus moderne" en janvier 2019.
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Jean-Philippe Nlilor, le député de la 4e circonscription de Martinique prend ses distances avec le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), après des mois d'escarmouches avec Alfred Marie-Jeanne, l'inamovible président du mouvement."C'est une décision qui est mûrement réfléchie. Certains m'ont même reproché d'avoir beaucoup trop patienter et d'avoir pris trop de temps de réflexion. Mais je suis celui qui prend le temps de peser, de mesurer les choses. Aujourd'hui ma décision est prise de laisser le MIM à l'issue de l'assemblée générale du 7 septembre prochain", déclare le député ce lundi soir (3 septembre 2018).
"En comité national du MIM, le président m'a chassé de son bureau en me disant que c'est le siège du MIM, c'est lui qui payait le loyer. J'ai compris que les choses n'auraient plus été possibles. Cet épisode là a accéléré ma décision qui était en maturation depuis un moment".
"Nous allons créer un mouvement sur des bases idéologiques du patriotisme martiniquais, de la responsabilité, de la dignité martiniquaise, mais avec un fonctionnement beaucoup plus moderne, avec des méthodes beaucoup plus démocratiques", insiste Jean-Philippe Nilor. "C'est sur ces bases là que nous allons nous engager. Ce ne sera pas un parti politique de plus qui va venir contribuer à la "balkanisation" de l'offre politique en Martinique. S'il y a des séismes positifs, j'espère que ce mouvement constituera un séisme mobilisateur pour la Martinique", conclut-il.
Le déclic
"En comité national du MIM, le président m'a chassé de son bureau en me disant que c'est le siège du MIM, c'est lui qui payait le loyer. J'ai compris que les choses n'auraient plus été possibles. Cet épisode là a accéléré ma décision qui était en maturation depuis un moment".
Création d'un mouvement
"Nous allons créer un mouvement sur des bases idéologiques du patriotisme martiniquais, de la responsabilité, de la dignité martiniquaise, mais avec un fonctionnement beaucoup plus moderne, avec des méthodes beaucoup plus démocratiques", insiste Jean-Philippe Nilor. "C'est sur ces bases là que nous allons nous engager. Ce ne sera pas un parti politique de plus qui va venir contribuer à la "balkanisation" de l'offre politique en Martinique. S'il y a des séismes positifs, j'espère que ce mouvement constituera un séisme mobilisateur pour la Martinique", conclut-il.