Le marasme dans lequel se débat la CFTU, avec ses rebondissements et ses accalmies, cache mal son arrière-plan politique, en dépit de ses apparences de conflit social.
Entendu de la bouche d’usagers mécontents du transport collectif : "Que font les élus ? Nous avons deux sénateurs et quatre députés : où sont-ils ? Et le président de Martinique Transport : que dit-il ? ". La même question se pose quant au silence des quatre maires des communes du Centre, périmètre de la CFTU.
A ce jour, aucune solution n’a été trouvée pour remplacer l’actuelle entreprise. Ses innombrables manquements à sa mission de service public seront-ils bientôt de mauvais souvenirs ? Bien malin qui aura la bonne réponse. Pour le moment, c’est plutôt les zizanies politiciennes entre les deux principales coalitions électorales présentes à la Collectivité Territoriale de Martinique qui prédominent.
La crise du transport est une bataille de plus dans la guerre de tranchées déclarée entre le Parti progressiste et le Mouvement indépendantiste et leurs alliés respectifs depuis les élections territoriales de décembre 2015. Tout porte à croire que cette guerre va redoubler d’intensité, deux ans avant le renouvellement de l’assemblée, en mars 2021.
Depuis trois ans, nous avons assisté à de virulentes polémiques sur le chantier du lycée Schoelcher, sur le budget de la nouvelle institution, sur le financement du transport en commun site propre (TCSP) entre autres sujets. Depuis trois ans, nous avons droit à des déclarations au vitriol et à des séances plénières de l’assemblée où le dialogue de sourds le dispute aux cancans futiles. Sans pour cela que soient repérés les désaccords de fonds et les visions différentes de notre développement entre ces deux blocs antagonistes.
Face à ce spectacle, la population n’a-t-elle pas droit à un peu plus d’audace de la part de ses élus ? Les citoyens sont-ils condamnés à se réfugier dans l’abstention ou dans le vote par défaut ? Le temps presse avant la coupure définitive entre le peuple et une partie de son élite politique.
A ce jour, aucune solution n’a été trouvée pour remplacer l’actuelle entreprise. Ses innombrables manquements à sa mission de service public seront-ils bientôt de mauvais souvenirs ? Bien malin qui aura la bonne réponse. Pour le moment, c’est plutôt les zizanies politiciennes entre les deux principales coalitions électorales présentes à la Collectivité Territoriale de Martinique qui prédominent.
La crise du transport est une bataille de plus dans la guerre de tranchées déclarée entre le Parti progressiste et le Mouvement indépendantiste et leurs alliés respectifs depuis les élections territoriales de décembre 2015. Tout porte à croire que cette guerre va redoubler d’intensité, deux ans avant le renouvellement de l’assemblée, en mars 2021.
Que de temps perdu, que d’énergie gaspillée !
Depuis trois ans, nous avons assisté à de virulentes polémiques sur le chantier du lycée Schoelcher, sur le budget de la nouvelle institution, sur le financement du transport en commun site propre (TCSP) entre autres sujets. Depuis trois ans, nous avons droit à des déclarations au vitriol et à des séances plénières de l’assemblée où le dialogue de sourds le dispute aux cancans futiles. Sans pour cela que soient repérés les désaccords de fonds et les visions différentes de notre développement entre ces deux blocs antagonistes.
Face à ce spectacle, la population n’a-t-elle pas droit à un peu plus d’audace de la part de ses élus ? Les citoyens sont-ils condamnés à se réfugier dans l’abstention ou dans le vote par défaut ? Le temps presse avant la coupure définitive entre le peuple et une partie de son élite politique.