Férues de pâtisserie, Françoise et Livia ont réservé cet atelier d’une durée de quatre heures.
Pour Livia le fait maison est gage de qualité, pour des raisons précises.
Je suis sûre de ce que je vais manger. Je sais que ce sera plus onctueux, bien fourni, bien garni. Et c’est une passion donc je joins l’utile à l’agréable. On est sûrs de ce qu’on va manger et qu’on pourra se resservir parce qu’on aura fait en conséquence.
Quant à Françoise, elle considère que réaliser sa galette soi-même est l’assurance d’une saveur gustative et d'une satisfaction personnelle. Une passionnée qui trouve un autre atout, non négligeable, au fait maison.
La galette est meilleure quand on la fait soi-même. Et j’aurai le plaisir de goûter quelque chose fait par moi. Les galettes coûtent hyper cher maintenant. En dehors du coût de cet atelier, une galette faite ici me revient peut-être à 15 ou 20 euros maximum.
"Il faut aussi de la patience..."
Pour Stévy Thomasi, cheffe pâtissière en charge de l’atelier, il y a un ingrédient absolument essentiel à la réalisation de ces galettes. Un ingrédient que l’on ne trouve pourtant pas en bouche.
Il faut aussi de la patience, car la pâte feuilletée se fait sur plusieurs jours. Et ça dépend de la pâte feuilletée qu’on va utiliser pour cette galette. Si je veux une belle galette, super régulière et très jolie visuellement, je vais utiliser la pâte feuilletée inversée. Cette pâte est beaucoup plus longue à faire, mais le résultat est différent et beaucoup plus beau.
S'ils sont au service de la saveur et de la gourmandise, les ajouts voire les petites "excentricités" culinaires étaient les bienvenus au sein de cet atelier. Et bien sûr, il était rappelé aux participants de ne pas oublier d'intégrer la fève à leurs créations.
Afin de respecter la tradition le rendez-vous est donc pris demain, dimanche 5 janvier, pour la dégustation.