Des finances pour gérer la collecte, le stockage et la valorisation des algues brunes en Martinique

Au François, les barrages contiennent les bancs de sargasses.
Afin de mieux lutter contre l’envahissement des sargasses dans beaucoup de communes du littoral de l’île, un GIP (Groupement d’Intérêt Public) récemment installé, est en train de rassembler des fonds. Près d’1 million 400 mille euros sont d’ores et déjà disponibles pour l'installation de nouveaux barrages en mer, d’ici à la fin de l’année.

Les algues brunes nauséabondes et nuisibles pour la santé continuent d’envahir bon nombre de villes côtières de Martinique. C’est le cas au Vauclin, au François ou encore au Robert. Pour mieux lutter contre ce phénomène récurrent depuis des années, un Groupement d’Intérêt Public est opérationnel depuis peu.

Parmi les priorités de ce GIP, il y a l’installation de nouveaux barrages anti-sargasses. Près de 6 nouveaux dispositifs devraient être déployés d’ici à la fin de cette année et dont le financement est garanti, selon le nouveau directeur du Groupement, Frédéric Voyer.

Nous avons une liste qui a été établie que nous allons développer et affiner dès la fin de l'année. Oui, il y a des montants qui sont sur la table. Aujourd'hui, le budget du GIP pour l'année 2024 s’élève à environ 1, 400 000 million d’euros.

Frédéric Voyer, directeur du GIP sargasses

"Les besoins financiers sont importants"

Nous avons une vision pluriannuelle sur les opérations, vision qui sera affinée année après année avec l’ajout d’opérations supplémentaires si nécessaire et c’est vrai que les besoins financiers sont importants. En 2024, l'Etat est le principal financeur du GIP sargasses et pour les années à venir, nous devrons mettre l’accent sur la recherche de nouveaux partenaires, afin de maintenir le rythme des objectifs que nous souhaitons mettre en place.

Frédéric Voyer

(au micro d’Aude Sioul-Tidas et de Céline Chalono)

Le GIP sargasses prévoit également l’acquisition de nouveaux appareils (tracteurs, tractopelles…), ainsi que le maintien des emplois générés au sein des associations partenaires, afin de lutter contre la prolifération de ces algues indésirables dans plusieurs baies de l’île.