2000 ressortissants de Saint-Vincent et les Grenadines sont bloqués sur trois bateaux de croisière où ils travaillaient avant la pandémie du Covid 19. À cette liste s'ajoutent les travailleurs des plateformes pétrolières dans le Golfe du Mexique et aux États-Unis. Ils espèrent rentrer chez eux
Les deux premiers avions affrétés par Royal Caribbean Cruises pour rapatrier 300 marins originaires de Saint-Vincent et les Grenadines n’ont pas obtenu l’autorisation d’atterrissage.
Le gouvernement de Saint-Vincent et les Grenadines a posé ses conditions. Les employeurs de ces ressortissants doivent payer les frais de quarantaine. La facture totale se lève à 680.000 euros. Les rapatriés seront hébergés dans des hôtels identifiés par le gouvernement et reconvertis en centres de quarantaine. Depuis plusieurs jours, le Premier ministre de Saint-Vincent et des Grenadines, Ralph Gonsalves, a entamé des discussions avec les compagnies de croisière afin d’organiser le retour de ses concitoyens qui travaillent à Royal Caribbean Cruise Lines, Carnival, Holland America et Disney. Le gouvernement n'entend pas payer cette facture.
Travis Harry, responsable de restaurant à Royal Caribbean communique régulièrement sur la situation sur le paquebot via les réseaux sociaux. Il est très pessimiste. Selon les contrats signés avec le personnel, dès le retour dans leur pays d’origine, la compagnie n’a aucune obligation envers ses salariés. Le gouvernement exige également, le respect des protocoles de santé afin d’éviter une éventuelle contamination de la population du COVID19. Chaque personne doit être dépistée et avoir une attestation sanitaire émise par le pays du départ. Les compagnies de croisière n’ont pas encore répondu favorablement à cette demande.
À Saint-Vincent et les Grenadines, la prudence est primordiale. Parmi les 15 cas de COVID19 confirmés dans le pays, 7 sont des salariés des compagnies de croisières.
Les exigences du Premier ministre sont devenues une affaire politique. L’opposition estime que c’est le devoir du gouvernement d’accueillir ses 2000 ressortissants peu importe le prix. En attendant le dénouement de la situation, les 2000 personnes qui sont bloquées sur les paquebots, ne reçoivent plus de salaires. Leur contrat de travail ayant été annulé.
Pour l'instant seule la Royal Caribbean Cruises a fait un geste. Une prime exceptionnelle de 370 euros a été versée à chaque personne. Cette somme doit couvrir une période de 30 jours.
Le gouvernement de Saint-Vincent et les Grenadines a posé ses conditions. Les employeurs de ces ressortissants doivent payer les frais de quarantaine. La facture totale se lève à 680.000 euros. Les rapatriés seront hébergés dans des hôtels identifiés par le gouvernement et reconvertis en centres de quarantaine. Depuis plusieurs jours, le Premier ministre de Saint-Vincent et des Grenadines, Ralph Gonsalves, a entamé des discussions avec les compagnies de croisière afin d’organiser le retour de ses concitoyens qui travaillent à Royal Caribbean Cruise Lines, Carnival, Holland America et Disney. Le gouvernement n'entend pas payer cette facture.
Travis Harry, responsable de restaurant à Royal Caribbean communique régulièrement sur la situation sur le paquebot via les réseaux sociaux. Il est très pessimiste. Selon les contrats signés avec le personnel, dès le retour dans leur pays d’origine, la compagnie n’a aucune obligation envers ses salariés. Le gouvernement exige également, le respect des protocoles de santé afin d’éviter une éventuelle contamination de la population du COVID19. Chaque personne doit être dépistée et avoir une attestation sanitaire émise par le pays du départ. Les compagnies de croisière n’ont pas encore répondu favorablement à cette demande.
À Saint-Vincent et les Grenadines, la prudence est primordiale. Parmi les 15 cas de COVID19 confirmés dans le pays, 7 sont des salariés des compagnies de croisières.
Les exigences du Premier ministre sont devenues une affaire politique. L’opposition estime que c’est le devoir du gouvernement d’accueillir ses 2000 ressortissants peu importe le prix. En attendant le dénouement de la situation, les 2000 personnes qui sont bloquées sur les paquebots, ne reçoivent plus de salaires. Leur contrat de travail ayant été annulé.
Pour l'instant seule la Royal Caribbean Cruises a fait un geste. Une prime exceptionnelle de 370 euros a été versée à chaque personne. Cette somme doit couvrir une période de 30 jours.