Le 11 mai 2020 doit marquer le début de la fin du confinement de la population qui donne de bons résultats, selon les autorités sanitaires. Le calendrier global de la sortie de crise n’empêche pas d’imaginer des solutions propres à notre territoire.
Une stratégie martiniquaise de lutte contre le virus est-elle souhaitable ? Un plan local de sortie du confinement est-il possible ? Ces dernières semaines, plusieurs propositions et décisions vont dans le sens d’une prise en charge de nos problématiques par les acteurs du territoire.
Ce qui ne signifie pas que les directives émanant de l’Etat doivent être ignorées. Le plan de déconfinement du gouvernement propose un cadrage général. Nos responsables et nos experts seront en mesure de l’adapter voire, de l’enrichir.
Fort heureusement, nos élus n’ont pas attendus le gouvernement pour prendre des initiatives fortes, allant de l’achat de masques de protection et de gel hydro-alcoolique en passant par la fabrication de blouses à usage médical. Sans parler de l’organisation des secours au plus démunis, encore plus isolés par le confinement.
Nos maires continuent de se tenir en première ligne avec la population, comme les élus des communautés d’agglomération. La CTM a débloqué 70 millions d’euros pour aider nos entreprises à passer ce cap difficile. Nos parlementaires n’ont pas cessé d’alerter le gouvernement sur les lacunes de notre système de soins et sur les urgences à satisfaire.
L’implication des élus se poursuit. Ainsi, une commission ad hoc a été mise en place à l’initiative du président du conseil exécutif, regroupant élus locaux et élus de l’Assemblée de Martinique. Objectif : anticiper la sortie du confinement, préparer la relance de l’activité économique, planifier la reprise de l’année scolaire, organiser la protection de la population.
Sur le plan médical et sanitaire aussi, notre expertise se renforce. Un collectif de professionnels de santé, "Martinique contre le Covid-19", propose trois mesures : diagnostiquer massivement pour rassurer la population, réaliser un suivi des malades, organiser un confinement sélectif. Un plan validé par l’Initiative citoyenne chercheur/médecins, un groupe de scientifiques estimant que nous ne sommes pas outillés pour affronter une nouvelle crise sanitaire.
Or, la réalité est crue : nous devrons vivre sans le virus car nous ne pouvons pas éternellement rester prisonniers à domicile. Et nous devrons vivre avec le virus tant qu’il n’est pas jugulé. Une lutte de tous les instants demandant des solutions imaginées au plus près du terrain.
Ce qui ne signifie pas que les directives émanant de l’Etat doivent être ignorées. Le plan de déconfinement du gouvernement propose un cadrage général. Nos responsables et nos experts seront en mesure de l’adapter voire, de l’enrichir.
Fort heureusement, nos élus n’ont pas attendus le gouvernement pour prendre des initiatives fortes, allant de l’achat de masques de protection et de gel hydro-alcoolique en passant par la fabrication de blouses à usage médical. Sans parler de l’organisation des secours au plus démunis, encore plus isolés par le confinement.
Une prise en charge au plus près du terrain
Nos maires continuent de se tenir en première ligne avec la population, comme les élus des communautés d’agglomération. La CTM a débloqué 70 millions d’euros pour aider nos entreprises à passer ce cap difficile. Nos parlementaires n’ont pas cessé d’alerter le gouvernement sur les lacunes de notre système de soins et sur les urgences à satisfaire.
L’implication des élus se poursuit. Ainsi, une commission ad hoc a été mise en place à l’initiative du président du conseil exécutif, regroupant élus locaux et élus de l’Assemblée de Martinique. Objectif : anticiper la sortie du confinement, préparer la relance de l’activité économique, planifier la reprise de l’année scolaire, organiser la protection de la population.
Sur le plan médical et sanitaire aussi, notre expertise se renforce. Un collectif de professionnels de santé, "Martinique contre le Covid-19", propose trois mesures : diagnostiquer massivement pour rassurer la population, réaliser un suivi des malades, organiser un confinement sélectif. Un plan validé par l’Initiative citoyenne chercheur/médecins, un groupe de scientifiques estimant que nous ne sommes pas outillés pour affronter une nouvelle crise sanitaire.
Or, la réalité est crue : nous devrons vivre sans le virus car nous ne pouvons pas éternellement rester prisonniers à domicile. Et nous devrons vivre avec le virus tant qu’il n’est pas jugulé. Une lutte de tous les instants demandant des solutions imaginées au plus près du terrain.