Des taxis campés devant la CGSS de Martinique, contre une nouvelle convention liée au transport de patients

Les taxis de places mobilisés devant le siège de la CGSS au Lamentin en Martinique (le 29 janvier 2024).
Ce lundi 29 janvier 2024, les chauffeurs de taxis particuliers ont fait le siège de la CGSS (Caisse Générale de Sécurité Sociale) une bonne partie de la journée. Comme leurs collègues de l’hexagone, ils contestent toujours la nouvelle convention relative au transport de patients mise en place par CNAM (Caisse Nationale de l’Assurance Maladie) jugée défavorable, ainsi que le "covoiturage sanitaire". Les barrages ont été levés dans l'après midi mais la mobilisation continue.

Le mouvement national des taxis de places a été relayé en Martinique ce lundi 29 janvier 2024, via une mobilisation aux aurores devant le siège de la CGSS à Place d’Armes au Lamentin. 

À l’instar de leurs collègues de l’hexagone, ils demandent notamment à la CNAM (Caisse Nationale de l’Assurance Maladie) de revoir sa copie sur les tarifs du transport de patients, dont la nouvelle convention doit prendre effet début février prochain. En outre, ils s’opposent également au "covoiturage sanitaire".

Nous demandons la revalorisation de nos tarifs car il y a des abattements que nous effectuons pour permettre à l’Etat de faire des écponomies (…). Ils veulent nous imposer le transport partagé avec des patients, ce qui veut dire que les gens ne vont plus voyager seuls (…) ce qui va très fortement impacter la qualité de nos transports et la rapidité.

Sylvain Traque,  président du syndicat régional des artisans taxis de Martinique

(au téléphone de Grégory Gabourg)

Les chauffeurs de taxis de places attendent devant la CGSS de Martinique, des réposnes à leurs revendications sur la revalorisation des tarifs pour le transport de patients et le co-voiturage avdec les autres clients (29 janvier 2024).

En milieu d'après midi, les chauffeurs ont levé le camp devant la CGSS, après avoir échangé avec le directeur général des services de l'administration. Les syndicats prennent acte de quelques promesses au niveau local, tandis que les négociations devraient se poursuivre avec le ministère de la santé à Paris.

On a pu négocier en attendant que les tarifs préfectoraux sortent parce qu’au début, ils voulaient nous faire signer un chèque en blanc (…). Ensuite, on reviendra sur la table des négociations. Et on a obtenu le droit de travailler en attendant, sur la base de l'ancienne convention, jusqu'à nouvel ordre. 

Sylvain Traque, président du syndicat régional des artisans taxis de Martinique

(au micro de Pierre-Yves Honoré)