Deux associations portent plainte dans le dossier du chlordécone

Mobilisation anti-chlordécone en Martinique avec Tanbou Bô Kannal (samedi 1er juin 2019 à Fort-de-France). Banderole réalisée par l'artiste Graffeur Oshéa.
Cette plainte émane d’un avocat parisien, Maître Christophe Leguevaques, mandaté par deux associations : le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires) et VIVRE (basée en Guadeloupe).
 
Il s’agit de demander l’ouverture d’une enquête afin de comprendre pourquoi des documents sur l’état des connaissances à propos de la dangerosité du chlordécone ont disparu.

Cette disparition a été évoquée lors des réunions de la commission d’enquête sur le chlordécone présidée par le député martiniquais, Serge Letchimy. Que sont devenus ces documents concernant la période 1972 / 1982 ? Tel est l’objet de cette plainte.

Christophe Leguevaques

Derrière cette plainte, l’idée d’une action collective contre l’État est en train de germer. Maître Leguevaques devrait se rendre bientôt aux Antilles pour rencontrer les associations qui planchent sur ce dossier.

Christophe Leguevaques

Quant à la commission d'enquête parlementaire sur l'utilisation du chlordécone et du paraquat, elle doit reprendre ses travaux en septembre 2019 en Martinique, puis en Guadeloupe.



*"VIVRE" de Guadeloupe : C'est une des seize associations qui se sont regroupées le 29 mars 2019 pour constituer le collectif "chlordécone : décontamination, rimèd, réparation".