Deux listes engagées pour l’élection à la présidence de l’Université des Antilles

Université des Antilles, pôle de Martinique
Deux listes vont s’opposer pour ce scrutin. Celle menée par Michel Geoffroy, et l’autre conduite par Philippe Hunel. La particularité de cette élection, c’est que pour la première fois à l'Université, on ne vote pas pour un président mais pour une liste

On s’attendait  sans doute à davantage de candidats pour diriger les destinées de l’Université des Antilles. Ils seront finalement 6 pour deux listes.

Chacune proposant un poste à la présidence et deux postes pour la vice-présidence pour la direction respective des pôles de Guadeloupe et de Martinique.

D’abord celle menée par le Professeur Michel Geoffroy candidat à la présidence de l’Université. Une liste sur laquelle on retrouve la Professeur Célia Jean-Alexis qui brigue la vice-présidence du Pôle Guadeloupe et le Docteur Laurent Manyri qui convoite la vice-présidence du Pôle Martinique.

Ces candidats font valoir leur volonté de créer de véritables ponts entre les deux territoires à partir des différents enseignements prodigués. "L’étudiant doit être au cœur du projet", expliquent-ils.

Ces candidats s’engagent à développer des partenariats croisés entre les universités, les collectivités et les entreprises de la Caraïbe, dans les Amériques mais aussi en Europe.

Campus du Camp Jacob, à Saint-Claude

Élection le 14 février 2022

Les priorités énoncées par l’autre liste, "Construisons notre avenir ensemble", menée par l’ex délégué régional à la recherche et à la technologie numérique Philippe Hunel, candidat à la présidence. Son équipe vise avant tout un équilibre des forces entre les deux territoires. Des orientations axées autour de la formation et la recherche tout "en optimisant le potentiel numérique pour ancrer l’Université des Antilles au centre de nos territoires et ouverte au monde".

Philippe Hunel s’est entouré pour cela de Laurence Romana, professeure des universités à l’Université des Antilles, candidate à la vice-présidente du Pôle Guadeloupe et de Dominique Rogers, maître de conférence à l’Université des Antilles, qui vise la vice-présidence du Pôle Martinique.