La journée internationale des droits des Femmes, est l'occasion de s'intéresser aux filières qu’elles privilégient dont le numérique. Auparavant chasse-gardée des hommes, le secteur intéresse de plus en plus la gente féminine.
C’est pour valoriser le savoir-faire des femmes que la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), est à l'origine du concours Fanm Digital.
#FanmDigital Le lancement de la 1ère édition s'est tenue à l'espace coworking BeBooster à Dillon en présence des étudiantes de l'école Parallèle 14 et du cofondateur Saïdou Bernabé, des fondatrices de start-up,Jaraib 3D Otantik trip et Herboristerie créole. pic.twitter.com/pSwVLGyvXP
La toute première édition a été lancée ce vendredi matin (8 mars 2019), au quartier Dillon à Fort-de-France, en présence de professionnels du digital, mais également du président du conseil exécutif, Alfred Marie-Jeanne et de la conseillère exécutive en charge du développement économique, Marinette Torpille. L'édition est dotée de nombreux prix.
Fanm digital
De plus en plus de femmes embrassent une carrière dans ce secteur alors qu'elles étaient plus réticentes par le passé. Marinette Torpille tente d'en analyser les raisons.
Femmes et numérique
Les martiniquaises se lancent dans les métiers scientifiques. Des vocations suscitées par le challenge Innovatech de l'association "Elles Bougent". Organisé depuis plusieurs années chez nous, ce concours est censé donner envie à des jeunes filles de s’orienter vers des métiers scientifiques. "Et ça a quelque peu fait bouger les lignes", juge Estelle Hilaire cogérante d’une société spécialisée dans l’impression 3D et marraine au sein de l’association "Elles Bougent".
Estelle Hilaire
Elles seraient de plus en plus nombreuses en Martinique à embrasser une carrière dans les nouvelles technologies, selon les professionnels. C’est ce que constate notamment Karine Bernard, fondatrice et PDG d’une plateforme digitale de recrutement aux Antilles-Guyane.
Karine Bernard
À la Technopôle, par exemple, 52% des projets d’innovation sont pilotés par des femmes. "Preuve que les choses vont dans le bon sens", estime Gilles Gestel, directeur de la Technopôle.