Les diamantinois se souviennent encore d’une mer déchaînée entre le 1er et le 2 juillet dernier lors passage de Béryl, à l’instar d’autres villes côtières comme Sainte-Luce au Sud ou Schoelcher dans le Nord. La forte houle a causé de gros dégâts sur le rivage et les structures à proximité, tel que le quai du bourg.
Les commerçants côté plage ont eu chaud à cause de la violence des vagues, lesquelles se sont écrasés sur leurs murs durant des heures.
Dès le lendemain du mauvais temps, le maire, Hugues Toussay, constatait de visu en présence d'Alexandre Ventadour (élu de la Collectivité Territoriale de Martinique), l’ampleur des dommages matériels et environnementaux.
Un mois après la tempête, il reste encore des travaux à réaliser au bord de mer, d’où un communiqué daté du 26 juillet 2024, interdisant l’accès d’une partie de la place des fêtes pour des raisons de sécurité.
Afin de garantir la sécurité de la population sur la Place des Fêtes, l'accès et la présence du public sont interdits quel que soit le motif dans une bande délimitée de 5 mètres de large à partir du littoral et sur 100 mètres de long allant du poste de secours vers le marché polyvalent. La zone étant matérialisée par de la rubalise, cette interdiction s'applique à compter du vendredi 26 juillet 2024 et ce, jusqu'à nouvel ordre.
Hugues Toussay, maire du Diamant
Les traces de Béryl perturbent les activités
Les stigmates de Béryl sont encore plus visibles sur une bonne partie de la plage, toujours jonchée de branchages arrachés et où le trait de côte a perdu du terrain, comme le constatent les visiteurs. Certains renoncent d'ailleurs à la baignade ou à leur marche, en découvrant l'état actuel du spot.
Il n’y a plus de place pour courir et de plus les sargasses s’invitent...
Cela a changé. On voit que la mer s’est rapprochée du rivage...
Il n’y a plus de plage… On essaye de se faufiler [entre les arbres]...
C’est bizarre de voir que la mer est en train de gagner du terrain à ce point.
- (Interviews de passants réalisées par Xavier Chevalier)
Autre conséquence de ces désagréments climatiques, c’est la chute de la fréquentation touristique mesurée dans les tiroirs-caisses des entreprises de la localité. Ces dernières espèrent tout de même redonner un peu d’oxygène à leur chiffre d’affaires au mois d’août prochain… si la nature le permet.