Le disque ne tourne plus vraiment rond en Martinique

Quelques titres de la riche offre de la musique des Antilles Françaises
On assiste depuis quelques années à une baisse de la production musicale locale. Une dizaine d’albums seulement est sortie pour ces vacances 2018. C’est donc tout un marché qui se dégrade!
Quand on sait qu’un titre téléchargé sur les plateformes légales rapporte 0,0007 centimes d’euros, on peut s’interroger sur toute l’économie de la musique, qui plus est sur un marché comme celui de la Martinique.

Mis à l’index par les rares producteurs locaux, les programmateurs de radio sont accusés de ne pas être vent debout pour défendre nos productions. "Nous devenons par ailleurs les champions de la nostalgie et à force de regarder dans le rétroviseur, on ne peut que reculer", selon le producteur Don Miguel.
 

Alors, quoi faire ?

 
Une prise de conscience est nécessaire, mais aussi une aide des institutions à l’industrie culturelle dans sa globalité. Certes, le phénomène est mondial, le disque dégringole. Mais, s’il y a dégradation du support physique, donc du disque, les gens continuent à consommer la musique, même en support physique, comme par exemple avec le retour du vinyle, même si ce phénomène n’est pas encore vérifié chez nous.

Il faudrait, selon les producteurs, jouer notre musique partout, à la radio, dans des événements de toutes natures.
D’ailleurs, les producteurs, il y en a peu ou prou. Il y a en effet des autoproductions, des gens qui s’organisent pour réaliser leurs propres albums avec leurs propres moyens, mais sans pour autant avoir en main tout le process pour être efficace.

Le disque va mal, la production musicale locale est quasi inexistante...alors, dansez maintenant !