Les militants du MIM sont d'accord pour la dissolution de leur association politique. Ils se rangent derrière la proposition de l'administrateur judiciaire car "le vivre ensemble n’est plus possible au sein de l’association", selon les dissidents. Décision du tribunal le 12 novembre 2019.
•
Le Tribunal de Grande Instance rendra sa décision le 12 novembre 2019 concernant la dissolution du Mouvement Indépendantiste Martiniquais (MIM).
"On est arrivés à être d’accord avec la proposition de dissolution, mais je rappelle qu’au départ, les militants du groupe de réflexion demandaient simplement à la direction du MIM un séminaire et une assemblée générale pour remettre l’association sur les rails", constate Florent Breleur, membre du groupe de réflexion du MIM (30 ans de militantisme).
Dissolution de l’association mais non pas du mouvement politique, nuance Philippe Edmond-Mariette, l'avocat du camp Marie-Jeanne (président du Mouvement). "Regrouper les militants de façon à attaquer les prochaines échéances électorales. Ce vivre ensemble n’était plus possible au sein de l’association", poursuit Florent Breleur.
Puisque la dissolution ne fait plus de doute, les actifs de l’association (environ 150 000 €), devront être répartis. D'abord pour payer l'administrateur judiciaire et les fournisseurs. Puis "les pros Marie-Jeanne" proposent d'accorder cette somme à deux associations, celle des handicapés et l'Union des femmes de Martinique. L'autre camp propose de donner cette somme à 4 associations : d'accord pour l'Union des Femmes et les Handicapés, mais aussi L'Upem (Union des Parents d'élèves) et Martinique Alzeimer.
"On est arrivés à être d’accord avec la proposition de dissolution, mais je rappelle qu’au départ, les militants du groupe de réflexion demandaient simplement à la direction du MIM un séminaire et une assemblée générale pour remettre l’association sur les rails", constate Florent Breleur, membre du groupe de réflexion du MIM (30 ans de militantisme).
Des associations pourraient bénéficier des actifs du MIM
Dissolution de l’association mais non pas du mouvement politique, nuance Philippe Edmond-Mariette, l'avocat du camp Marie-Jeanne (président du Mouvement). "Regrouper les militants de façon à attaquer les prochaines échéances électorales. Ce vivre ensemble n’était plus possible au sein de l’association", poursuit Florent Breleur.
Puisque la dissolution ne fait plus de doute, les actifs de l’association (environ 150 000 €), devront être répartis. D'abord pour payer l'administrateur judiciaire et les fournisseurs. Puis "les pros Marie-Jeanne" proposent d'accorder cette somme à deux associations, celle des handicapés et l'Union des femmes de Martinique. L'autre camp propose de donner cette somme à 4 associations : d'accord pour l'Union des Femmes et les Handicapés, mais aussi L'Upem (Union des Parents d'élèves) et Martinique Alzeimer.