Le Domaine de l'Oasis fermé pour 3 mois sur décision préfectorale

Le domaine de l'Oasis à Rivière-Salée.
La célèbre salle de spectacle de Rivière Salée a reçu l'ordre de fermer ses portes pour une durée de 3 mois. En cause : des fusillades à répétition à l'intérieur de l'établissement.
30 à 40 coups de feu tirés à l'intérieur du domaine de l'oasis, le 28 avril 2019 vers 4h du matin. Le tout à 5 minutes d'intervalle. La fusillade a lieu sur la piste de danse. Plus tard, les forces de l'ordre découvriront que les auteurs des faits possèdent une quinzaine d'armes à feu, de pistolets automatiques et mitrailleurs.
Deux jours plus tard, autre fusillade toujours dans l'enceinte de l'établissement. Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2019, 4 individus et 1 homme se tirent dessus à 8 reprises. La scène commence sous le kiosque et se poursuit sur le parking.
 

La responsabilité du gérant engagée


Pour les deux fusillades, le gérant du domaine de l'oasis, était présent. Problème il n'aurait informé aucun membre des forces de l'ordre, selon l'arrêté préfectoral n° R02-2019-06-20-003 du 20 juin 2019.
Ce même arrêté précise également que la soirée du 30 avril 2019 n'était pas déclarée. Comme plusieurs autres affirment les gendarmes qui ont manifestement enquêté.
 

Fermeture du Domaine de l'Oasis pour 3 mois


En conséquences, le préfet de Martinique, Franck Robine, a prononcé la fermeture de l'établissement pour 3 mois.
Un coup dur pour les nombreux organisateurs de soirée qui avaient planifié des événements au Domaine de l'Oasis.
Ainsi Mickael Léton, qui y avait planifié plusieurs soirées, a du déplacer ses manifestations. Mais il reconnaît que c'est un coup dur pour les organisateurs d'événements nocturnes:

     " Cela fait une structure de moins pour les événements et nous rentrons en période de grandes vacances. Il y aura donc une saturation des salles en Martinique. Cela va poser problème car déjà il manque de lieux en Martinique pour ce genre de soirées."

Toujours est-il que, selon l'arrêté préfectoral toujours, "la sécurité des personnes présentes, public et personnel de l'organisation, n'est plus assurée compte tenu des armes à feu circulant librement au sein de l'établissement"

Si le gérant contrevient à cette injonction préfectorale, il encourt jusqu'à 2 mois d'emprisonnement et 3 700 euros d'amende.